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Depuis la découverte de cas de peste porcine en Wallonie, 1000 sangliers ont été pris dans les pièges mis en place, dont 800 ont été "détruits" et 165 autres tirés de nuit.
On ne sait pas aujourd'hui combien il reste de sangliers infectés dans la zone, il est donc difficile de donner une date de dépopulation précise. Mais selon René Collin, ministre wallon de l'Agriculture, on retrouve pour l'instant peu d'animaux positifs. "Ça ne veut pas dire que le problème est définitivement réglé. On sait qu'il reste des sangliers dans la zone infectée. Si on veut se donner des garanties d'en finir au plus tôt avec la présence de bêtes infectées, c'est-à-dire j'espère pour la fin de l'année, il faut aussi assurer un vide sanitaire dans la zone périphérique. C'est donc le travail que les chasseurs et l'administration wallonne vont devoir assumer dans les prochaines semaines."
La volonté et de supprimer l'ensemble des sangliers dans la zone concernée pour empêcher une nouvelle propagation du virus. Un travail de clôture a été mené pour prévenir la dispersion des animaux et faciliter les prélèvements pour les chasseurs. Des pièges ont aussi été installés dans la zone concernée. Le ministre espère éradiquer toute la population de sangliers dans la zone infectée d'ici la fin de l'année.
Pour les touristes et promeneurs, un territoire est rouvert pour l'instant sur les chemins et sentiers et ce, jusqu'au 14 septembre. Le ministre va prolonger cette mesure de quelques jours, jusqu'à une nouvelle évaluation. Pas plus de précisions sur l'origine du virus, et comment il est entré dans notre pays.
Une situation qui met les éleveurs dans l'embarras
Les chasseurs sont toujours très mobilisés et actifs sur le terrain. Il installent des pièges pour attraper les sangliers et achèvent le travail en pratiquant une "chasse à l'affût". Par ailleurs, la période de la chasse s'ouvre bientôt : du 21 septembre au 1er octobre. Des réunions sont prévues dans les prochains jours avec les chasseurs.
Du côté des éleveurs porcins, on subit les conséquences. Le manque à gagner est important. Les éleveurs attendent de pouvoir reprendre le travail, c'est ce qu'ils réclament. En attendant, ils touchent un manque à gagner. Pour la suite, le ministre Collin explique que "quand on aura la garantie que le virus est éradiqué, il y aura une durée fixée par les experts européens et à partir de ce moment-là, on pourra de nouveau avoir des porcs dans les étables et ateliers de la zone concernée."