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La police locale de Charleroi a dû abattre un chien, vendredi après-midi, à Gilly (Charleroi). L'animal avait fui de sa propriété avec deux congénères et s'en était pris à plusieurs personnes. Un passant a été mordu à deux reprises. La propriétaire a été privée de liberté après s'en être pris aux policiers. Elle sera également verbalisée pour ses propos sur les réseaux sociaux.
Les faits se sont produits vers 15h00 vendredi, aux abords de l'école Notre-Dame de Lourdes de Gilly, indique le porte-parole de la police locale de Charleroi. Celui-ci a tenu à réagir à la suite des propos injurieux tenus par la propriétaire. Les trois chiens, deux bergers malinois et un bâtard, se sont échappés de leur propriété et ont divagué dans les rues. "Ils se sont rapidement attaqués à un père de famille qui venait chercher son fils à l'école", explique-t-on à la police. "Le grand malinois a sauté sur lui et l'a fait tomber, ce qui a permis au plus petit de le mordre au dos. Un automobiliste de passage a klaxonné, ce qui a mis les trois chiens en fuite".
Les chiens sont revenus à la charge
Les animaux sont revenus à la charge mais, à nouveau, un conducteur les a fait fuir par ses coups de klaxon. La victime a pu reprendre son enfant mais, pour la troisième fois, les chiens l'ont attaqué, l'obligeant à sauter sur le capot d'une voiture avec son fils dans les bras. Un des chiens l'a mordu au pied. Là encore, le klaxon de l'automobiliste a fait déguerpir les animaux qui s'en sont pris ensuite à un autre chien, dans une propriété privée, avant de s'attaquer à un passant qui s'est réfugié in extremis dans sa voiture qui a été griffée.
"La propriétaire s'est en pris aux inspecteurs"
Enfin, alors qu'une riveraine de la rue des Vanniers allait être également attaquée, la brigade canine est arrivée sur les lieux. Muni de sa laisse de capture, l'un des inspecteurs a tenté d'intercepter l'un des bergers malinois mais, malgré les injonctions verbales, celui-ci s'est jeté sur lui, l'obligeant à ouvrir le feu et à le tuer. Le deuxième chien a alors pris la fuite et s'est réfugié dans le jardin duquel il s'était échappé et où il a pu être confiné.
"La propriétaire, très énervée, s'en est pris aux inspecteurs et a dû être privée de liberté", poursuit le porte-parole de la police. "Le lendemain, elle s'est répandue en insultes et en menaces sur les réseaux sociaux, en livrant une version édulcorée. Elle sera verbalisée, de même que ses contacts qui ont incité à la haine".