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Les manifestants étaient notamment présents à Courcelles au travers d'un barrage filtrant qui tient depuis plus d'une semaine. Au fur et à mesure des jours, ils sont enrichis de pancartes reprenant certaines revendications du mouvement.
Pourquoi sont-ils là ?
"Il n'y a pas eu d'organisation. Celui qui voulait rester (à Courcelles, ndlr) restait, celui qui voulait aller à Bruxelles allait à Bruxelles", explique un gilet jaune présent, qui tenait à préciser que les gilets jaunes qui sont partis dans la capitale et avec qui il est en contact n'y sont pas allé pour un "manifestation" annulée, mais pour un "rassemblement". "Pour moi c'était important d'aller à Bruxelles. En restant ici, on nous entend mais on ne nous répond pas. Après quand même 10 jours sur place, il y a quelque chose à faire. Ils attendent qu'on fonde mais on ne veut pas fondre. Alors on part là-bas. Le gouvernement a fait sortir le peuple de sa maison, parce qu'ils en ont marre d'arriver en fin de mois avec des moins 50, moins 100, moins 300 voire même plus pour certains. Le gouvernement pour refaire rentrer les gens dans leurs maisons il va avoir dur. S'il ne leur donne pas à manger il va avoir très dur. Parce que les gens sont déterminés maintenant. D'après ce que j'entends, on a l'intention de rester au finish."
Vers un durcissement du mouvement
Mercredi, certains des manifestants mobilisés à Courcelles avaient rencontré la bourgmestre de la commune. Une prochaine mobilisation générale devrait se tenir lundi prochain à Charleroi. Pour notre interlocuteur, le mouvement pourrait se durcir si le gouvernement ne fait rien rapidement. "On fait des actions de ralentissement où on évite que les gens soient bloqués. Ils sont freinés une dizaine de minutes. Mais il y a des pourparlers entre les gilets de Courcelles pour faire des actions plus fortes."