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À l'école de Sainte Thérèse d'Anderlues, un établissement scolaire de 186 élèves, on se prépare activement pour la rentrée des classes qui aura lieu le 18 mai. À l'entrée du bâtiment des primaires, un sas a été installé. De part et d'autre, des barrières "nadar" délimitent le chemin à suivre pour les enfants jusqu'aux 2 éviers supplémentaires placés sous le préau et prêté par un brasseur de la région pour se laver les mains.
"Là, les enfants, qui doivent respecter les distanciations sociales dans la file, via des marques tracées sur le sol, sont obligés de se laver les mains avant d'accéder à l'établissement scolaire", nous décrit Samuel Goffe, instituteur de 4ème primaire, très impliqué dans l'aménagement de l'école.
"Les classes, elles-mêmes ont été réaménagées pour respecter les distances imposées par le Conseil National de Sécurité", nous confie la directrice, madame Larcin. Et de détailler le processus: "On a calculé la superficie et pour avoir 4 mètres carrés par élèves, nous aurons au maximum 5 à 6 enfants par classe. On a déjà positionner les bureaux en conséquences."
"Pour la reprise des cours des 6ème primaires qui aura lieu le lundi 18 mai, les titulaires de 4ème, 5ème et 6ème prendront chacun un des groupes dans une des classes. Les arrivés à l'école, auront lieu avec quelques minutes d'intervalles pour que les parents ne se croisent pas. De même que lors des récréations, nous les organiserons avec quelques minutes d'écart, de sorte que les enfants ne se croisent pas non plus dans la cour de récréation", détaille la directrice.
"Les élèves inscrits à la garderie seront sur le site de nos maternelles, dans un autre bâtiment, nous tenons à éviter un maximum les contacts entre nos élèves", répète la dirigeante.
"Partout dans l'école, des aménagements ont été faits, des distributeurs de serviettes jetables seront installés dans chaque classe et nous avons placé des affiches pour rappeler les consignes", nous décrit Madame Larcin qui n'a pas lésiné sur les moyens, ni sur le budget pour optimiser les conditions de sécurité pour ses élèves.
"Ces aménagements ont un coût et il n'y a pas eu de de Fancy Fair cette année pour faire rentrer un peu d'argent, puisque nous avons dû tout annuler à cause de la pandémie du coronavirus, mais pour la sécurité, nous souhaitons que le maximum soit mis en oeuvre dans la mesure de nos moyens", insiste la directrice.