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Le parquet de Flandre occidentale, division de Bruges, a fait appel de la libération conditionnelle accordée vendredi après-midi par la chambre du conseil de Bruges à A.D., un jeune Bruxellois suspecté d'avoir participé à l'énorme bagarre survenue sur la plage de Blankenberge le week-end dernier. Celui-ci restera donc encore au moins deux semaines en prison. La détention des deux autres jeunes Bruxellois arrêtés à la suite de cet événement a été prolongée d'un mois. Un quatrième suspect a été placé sous mandat d'arrêt par le juge d'instruction vendredi après-midi.
La police locale de Blankenberge/Zuienkerke avait dû faire appel à plusieurs autres zones de police pour calmer les esprits. Dix-sept personnes avaient été arrêtées administrativement et trois jeunes Bruxellois avaient légalement été privés de leur liberté. Selon le parquet, la première analyse des images et des témoignages prouve qu'il y avait suffisamment d'indices montrant qu'ils avaient bombardé la police de parasols et d'autres projectiles.
Un quatrième suspect a été placé sous mandat d'arrêt par le juge d'instruction vendredi après-midi.
Trois des quatre suspects devaient se présenter devant la chambre du conseil vendredi matin mais le renforcement des mesures de sécurité, obligeant les nouveaux détenus à observer une quarantaine de deux semaines, les a empêchés d'être présents.
La chambre du conseil de Bruges a autorisé vendredi après-midi A.D. (18 ans), originaire de Sint-Gilles, à quitter la prison, tout en lui interdisant de se rendre à la Côte pendant les trois prochains mois et d'avoir des contacts avec les autres personnes impliquées dans l'affaire.
"Les choses sont claires", assurait son avocat avant la décision d'appel. "Mon client avait déjà été évacué de la plage par la police au moment de l'incident". Selon la défense, D. n'apparaît pas non plus sur les images de la bagarre. L'avocat a également souligné que son client ne fait pas partie d'une bande urbaine. "Son casier judiciaire est vierge, que ce soit au tribunal pour mineurs ou en tant qu'adulte".
Le parquet de Flandre occidentale, division de Bruges, a néanmoins fait appel de la décision de la chambre du conseil vendredi après-midi. A.D. devra donc rester derrière les barreaux.
La détention de D.B. (18) et M.B. (20), tous deux originaires de Bruxelles, avait déjà été prolongée d'un mois. Leurs avocats avaient aussi plaidé pour leur libération conditionnelle. Les deux jeunes nient également faire partie d'une bande urbaine. Bien qu'ils se connaissaient, A.D, D.B et M.B ne se seraient pas rendus à la Côte ensemble. La chambre des mises en accusation de Gand devrait se prononcer sur l'affaire dans deux semaines.