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Une fois de plus, la cité sensible du parc Peterbos à Anderlecht est le théâtre d'actes de violence. Dimanche soir, plusieurs contrôleurs de la STIB ont été brutalement attaqués par un groupe de jeunes individus comment en témoignent les images dans l’article (voir vidéo). La semaine dernière, nous vous informions que le Parquet de Bruxelles avait récemment ouvert sept dossiers pour tentatives de meurtre à l’encontre de policiers. Des jets de pierre potentiellement mortels visant des policiers avaient eu lieu dans la cité ces dernières semaines.
Enquête en cours
Ce dimanche soir, les jeunes de la cité s’en sont pris à des contrôleurs de la STIB. A l’origine, c’est un contrôle de titres de transports qui a dégénéré. Il est environ 20 heures quand plusieurs contrôleurs pénètrent dans un bus pour une vérification de titres de transports. Un individu va refuser de se soumettre à ce contrôle et se montrer violent. Rapidement, un nombre important de jeunes de la cité vont lui venir en aide et des coups au visage vont être portés sur trois agents de la STIB. "Trois de nos contrôleurs sont blessés. Deux d’entre eux ont reçu leurs tablettes au visage. L’un dans l’œil et l’autre à hauteur de la tempe", précise le service presse de la STIB. Il ajoute: "Comme à chaque fois dans ce cas de figure, nous comptons porter plainte." Aucune interpellation n’a pu être réalisée. "A notre arrivée, la foule s’était dispersée", indique la police d’Anderlecht. Une enquête est en cours.
Aucun impact sur le réseau
Ce lundi matin, Un mouvement de grève "émotionnel" a été engagé. Conséquence, la sécurité sur le réseau de la STIB est assurée par les services de police. Bien que le quartier du Peterbos est réputé difficile, les contrôles n'y seront pas pour autant abandonnés. "Notre charte de qualité stipule que nous devons contrôler chaque arrêt un certain nombre de fois. Nous continuerons donc à mener ces contrôles", a affirmé M. Sablon. La STIB précise en outre que le mouvement n'a pas d'impact direct sur les voyageurs lundi matin et que la sécurité sur son réseau est assurée par les services de police. Le réseau n'est donc pas impacté par cette grève qualifiée d'"émotionnelle".