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La première audience consacrée à la disparition de Théo Hayez se tient en Australie, en présence des parents du jeune Belge. Malgré le Covid, ils ont reçu l’autorisation de rejoindre le pays "par compassion", ont dit les autorités.
Durant 10 jours, ils revivent les derniers moments connus leur fils. "C'est effectivement assez pénible de se replonger dans les dernières heures et pendant toute la semaine, on va être confronté à des témoignages de personnes qui ont côtoyé les derniers jours de Théo. Emotionnellement, c’est assez éprouvant", confie Laurent Hayez, le père du jeune disparu.
On ne croit pas au miracle
La police australienne penche pour un accident mais pour les familles, il faut pousser les recherches plus loin. "Nous ne nous satisfaisons pas de la thèse de l’accident parce que ça ne correspond pas du tout à la personnalité de Théo. Un accident peut bien évidemment arriver à tout un chacun mais là, quand on connaît sa personnalité et surtout quand on voit le chemin qu’il a parcouru, c’est impossible qu’il ait fait ce chemin tout seul, impossible", insiste Laurent Hayez.
La nuit de sa disparition, Théo Hayez passe plusieurs minutes – immobile – tout près de terrains de sport. Personne ne sait pourquoi. "Il est très probable qu’il ait rencontré quelqu’un qui l’a invité à le suivre en direction du phare", poursuit le père de Théo.
Le trajet du jeune homme reste donc un point essentiel à élucider. Il manque encore des données d'opérateurs téléphoniques. "On ne croit pas au miracle mais on ne veut pas perdre espoir sans savoir, on veut surtout savoir ce qui s'est passé", dit-il. Savoir est une étape nécessaire dans le processus de deuil, selon Laurent Hayez.