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Vingt chats géants, en bronze et de deux mètres de haut, de l'auteur belge de bande dessinée Philippe Geluck, ont investi les Champs Elysées pour apporter aux promeneurs une bouffée d'humour, de dérision et de distance par rapport à la morosité du Covid.
L'exposition "Le chat déambule" qui sera inaugurée vendredi est visible jusqu'au 9 juin sur la plus célèbre avenue du monde. C'est la première fois que l'artiste créateur du personnage emblématique du Chat fait une exposition de sculptures de cette dimension.
Les sculptures géantes sont exposées sur le côté nord de l'avenue, entre la Concorde et le Théâtre Marigny. Dans l'une, le Chat est représenté en Atlas portant une sphère sur les épaules. Cette sphère est bourrée de déchets plastique compressés.
Dans une autre, Le Chat joue de la flûte traversière, celle-ci étant une branche sur laquelle chante un oiseau. Un autre Chat est haltérophile, un autre encore est un Saint-Sébastien percé de flèches.
L'humour de Geluck est célèbre pour sa façon très particulière d’aborder les sujets les plus grinçants, sans jamais insulter ou blesser, et de poser des questions sur le vivre ensemble, l'égoïsme et la fraternité.
Près des Champs Élysées, la Galerie Huberty-Breyne présente, parallèlement, une exposition d’œuvres inédites de Philippe Geluck (dessins, toiles, sérigraphies).
Après Paris, les 20 sculptures seront exposées à Bordeaux, Caen, dans une dizaine de villes françaises et européennes. Elles achèveront leur périple à Bruxelles au moment de l’inauguration d'un Musée du Chat et du dessin d’humour.
A Rodez, Geluck a actuellement une autre exposition, cette fois de toiles et dessins rendant hommage au maître de l’Outrenoir Pierre Soulages. L’exposition, qui n'a été ouverte que cinq jours, doit être prolongée jusqu’en septembre.