En ce moment
 
 

Elisa, la jeune femme enceinte tuée par des chiens en France: une première piste écartée dans l'enquête

Elisa, la jeune femme enceinte tuée par des chiens en France: une première piste écartée dans l'enquête
 
 

L'enquête concernant le décès d'Élisa Pilarski, la jeune femme enceinte de 29 ans tuée par des chiens, avance bien, selon les informations de BFMTV. En effet, une piste vient d'être écartée et en février, le ou les chiens coupables devraient être identifiés. Pour rappel, la jeune femme enceinte de 6 mois avait trouvé la mort il y a un mois dans la forêt de Retz, dans l'Aisne (France).

Déroulement de l'enquête

Le samedi 16 novembre, l'autopsie a conclu qu'elle avait succombé "à une hémorragie provoquée par des morsures de plusieurs chiens." Le 20 novembre, une information judiciaire est ouverte pour homicide involontaire. En effet, chaque propriétaire étant responsable de ses animaux de compagnie, s'ils causent la mort de quelqu'un, c'est le propriétaire qui est mis en cause.

Une piste écartée

Ce jeudi 19 décembre, une première piste a été écartée selon l'avocate de la famille d'Élisa. Les enquêteurs auraient abandonné la piste selon laquelle Elisa aurait été tuée par un malinois accompagné d'un promeneur qu'elle avait croisé lors de sa ballade. La jeune femme avait décrit ce chien sur les réseaux sociaux, quelques minutes avant sa mort, comme étant "agressif." Les enquêteurs ont réussi à exclure cette possibilité grâce à des différences horaires trop importantes.

Des résultats ADN prévus au plus tôt en février

Des prélèvements ont été réalisés sur 67 chiens : 62 appartenant à l'équipage de chasse à courre "le Rallye la passion" et 5 d'un couple qui se baladait dans les bois le jour du décès d'Élisa. « On a d’une part un nombre conséquent d’analyses à faire. D’autre part, ce sont des analyses très particulières, car elles portent sur des animaux. Ce n’est pas ce que font le plus fréquemment les laboratoires. Ce n’était pas facile de trouver un laboratoire capable d’extraire un ADN animal », indique l’avocate de la famille d’Élisa Pilarski à BFMTV.

Les résultats de ces analyses devraient être connus au plus tôt en février 2020. Élisa a été enterrée une dizaine de jours après le drame.


 

Vos commentaires