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19h42 - Le virus a circulé en Italie durant une semaine ou deux avant sa détection
Le virus Covid-19 a circulé en Italie durant "une à deux semaines" avant d'être détecté chez une première personne en Italie, a indiqué mardi un expert italien de la santé publique. Le virus a déjà tué 11 personnes dans ce pays.
"Le virus a certainement circulé une semaine ou deux avant sa première détection. Cela ne fait aucun doute", selon Giovanni Rezza, chef du département des maladies infectieuses de l'institut national de santé publique. Il évalue le taux de mortalité du Covid-19 en Italie à "2 ou 3%" à cause de la population vieillissante. "Les plus âgés sont plus fragiles".
Trois nouvelles régions italiennes (Toscane dans le centre, Sicile dans le sud et Ligurie au nord-ouest) ont recensé des contaminations au nouveau coronavirus, a annoncé la Protection civile, qui a fait état mardi soir d'un nouveau bilan total de 322 cas dont 11 décès. Trois régions très touristiques et jusqu'ici épargnées ont enregistré mardi des cas de contamination: la Toscane, avec deux cas à Florence et Pistoia, et trois cas en Sicile dans un groupe originaire de Bergame (Lombardie). Un premier cas a aussi été détecté en Ligurie (centre-ouest). Les cas en Sicile sont les premiers dans le sud du pays.
19h30 - Le nombre de décès en Italie monte à onze
Trois nouveaux décès ont été annoncés ce mardi vers 18h50. Un quatrième décès a été déclaré un peu plus tard ce soir. L'information a été relayée par le chef du service de la protection civile, Angelo Borrelli, l'a annoncé, rapporte l'agence de presse italienne Ansa.
19h14 - Trois nouvelles régions touchées, Toscane, Sicile et Ligurie
Trois nouvelles régions italiennes - Toscane (centre), Sicile (sud) et Ligurie (nord-ouest) - ont recensé des contaminations au nouveau coronavirus, a annoncé la Protection civile, qui a fait état mardi soir d'un nouveau bilan total de 322 cas dont dix décès.
Le précédent bilan, publié mardi en milieu de journée, faisait état de 283 cas dont 7 décès. Les trois nouveaux décès ont eu lieu en Lombardie (nord-ouest), la région la plus touchée: deux hommes de 84 et 91 ans, et une femmes de 83 ans.
Trois régions très touristiques et jusqu'ici épargnées ont enregistré mardi des cas de contamination: la Toscane, avec deux cas à Florence et Pistoia, et trois cas en Sicile dans un groupe originaire de Bergame (Lombardie). Un premier cas a aussi été détecté en Ligurie (centre-ouest).
19h02 - Deux nouveaux cas de coronavirus confirmés en France
18h50 - Trois nouveaux décès en Italie
Trois décès des suites du virus Covid-19 ont été signalés mardi en Italie, ce qui porte leur nombre à 10 dans ce pays, a indiqué le chef de la protection civile italienne à l'agence de presse Ansa. Trois octogénaires sont décédés mardi. Le nombre de contaminations en Italie est passé à 322.
18H46 - Autriche: un hôtel de la ville touristique d'Innsbruck en quarantaine
Les autorités autrichiennes ont placé en quarantaine mardi un hôtel de la ville touristique autrichienne d'Innsbruck, capitale du Tyrol au coeur des Alpes, où a travaillé une réceptionniste italienne contaminée par le coronavirus, ont annoncé les médias. "Personne ne peut entrer ni sortir en attendant que les autorités vérifient avec qui elle a été en contact", a déclaré à l'AFP une porte-parole du gouvernement du Tyrol, ajoutant que le logement où vivait cette femme dans la même ville a aussi été isolé.
18h43 - Pas de fermetures de frontières entre l'Italie et ses voisins
Les frontières entre l'Italie et ses voisins européens ne seront pas fermées, malgré la crainte d'une propagation de l'épidémie de coronavirus, selon un communiqué publié à l'issue de la réunion à Rome des ministres européens de la Santé.
"Nous voulons être très clairs sur le fait qu'il n'est dans l'immédiat pas question de fermeture de frontières entre nos pays. Ce serait disproportionné et inefficace", a déclaré le ministre français de la Santé, Olivier Véran. Une rencontre ministérielle se tenait mardi à Rome entre Italie, France, Suisse, Autriche, Croatie ainsi qu'Allemagne et Union européenne. Les ministres ont aussi décidé d'"évaluer au cas par cas" l'éventuelle annulation d'événements majeurs, selon un communiqué commun.
17h51 - Le Suisse contaminée est "en bonne santé"
Les autorités suisse ont annoncé mardi un premier cas de personne atteinte par le nouveau coronavirus sur le territoire de la Suisse, dans une région proche de l'Italie. "Cette personne a été hospitalisée et isolée, son état de santé est bon", a indiqué l'Office fédéral de santé publique dans un communiqué.
Ce cas été découvert dans le canton italophone du Tessin, frontalier de l'Italie. Il s'agit d'un septuagénaire ayant voyagé récemment à Milan (nord de l'Italie), où il aurait contracté la maladie. L'Italie a connu une augmentation soudaine du nombre de cas recensés ces derniers jours. Jusqu'à présent, sept personnes âgées ou souffrant de maladies préexistantes y sont décédées après avoir contracté le virus.
L'Autriche a quant à elle a annoncé mardi ses deux premiers cas de coronavirus, un jeune couple d'Italiens originaires de Bergame en Lombardie. Des cas ont également été recensés en France et en Allemagne, également voisines de la Suisse, ainsi qu'en Espagne.
15h54 - Un premier cas de coronavirus confirmé en Suisse
Les autorités helvétiques ont annoncé mardi un premier cas de personne atteinte par le nouveau coronavirus sur le territoire de la Suisse, dans une région proche de l'Italie. Ce premier cas "est confirmé", a déclaré à l'AFP une porte-parole des services fédéraux de santé. De plus amples détails doivent être diffusés plus tard dans la journée. Ce cas a été découvert dans le canton italophone du Tessin, frontalier de l'Italie, a indiqué le canton sur son site internet.
15h21 - Limiter la circulation des Italiens serait "injuste", avertit Rome
Alors qu'un nouveau cas de coronavirus a été signalé en Ligurie, le Premier ministre italien Giuseppe Conte a averti mardi que "des limitations" à la libre circulation des Italiens de la part d'Etats étrangers en raison de l'épidémie de coronavirus seraient "injustes" et "inacceptables". "Il serait injuste que des Etats étrangers imposent des limitations, nous ne pouvons pas l'accepter", a déclaré à la presse M. Conte. "Notre message est que nos concitoyens peuvent partir en assurant leur sécurité et celle des autres", a-t-il souligné. "L'Italie peut laisser voyager tranquillement ses concitoyens parce que nous sommes un pays qui a pris des mesures efficaces et qui dispose d'un système de santé excellent. (...) Notre politique de santé est parmi les plus rigoureuses. Les contrôles que nous effectuons sont une garantie pour nous tous", a-t-il insisté.
Les déclarations de Giuseppe Conte interviennent en amont d'une réunion à Rome mardi après-midi avec les ministres de la Santé des pays voisins pour adopter des règles communes. Les ministres de la France, la Suisse, l'Autriche, la Slovénie, la Croatie, frontaliers de l'Italie ainsi que l'Allemagne et l'Union européenne tenteront de définir des "lignes d'action communes" face à l'épidémie, alors que les pays européens ont jusqu'ici réagi en ordre dispersé.
15h00 - Le bilan en Italie
Le nouveau bilan officiel publié mardi fait état de 283 cas en Italie dont sept décès déjà annoncés, soit une hausse de 54 cas de personnes testées positives par rapport à lundi. La Lombardie (nord-ouest) reste le principal foyer dans la péninsule avec 212 cas dont six décès (+ 40 par rapport à lundi). Un cas a été signalé mardi en Ligurie, neuvième région italienne à faire état d'infections au coronavirus. Une femme de 70 ans a été testée positive à Alassio, à environ 100 km de Gênes. Elle a été isolée dans un hôpital.
13H32 - Premiers cas en Croatie et en Autriche
Le Premier ministre de Croatie a annoncé mardi un premier cas de coronavirus dans le pays, le premier dans les Balkans. "Il est confirmé qu'un premier patient a été infecté par le coronavirus. Il se trouve à Zagreb à l'hôpital des maladies infectieuses Fran Mihaljevic, il s'agit d'un homme jeune qui montre des symptômes légers, il a été isolé et son état de santé est pour le moment bon", a déclaré Andrej Plenkovic à la presse.
Le land autrichien du Tyrol a également confirmé, par la voix de son gouverneur Günther Platter, deux cas d'infection au coronavirus. Il s'agit de deux hommes de 24 ans qui reviennent de Lombardie et habitent Innsbruck. Selon les autorités du Tyrol, les patients ont un peu de fièvre et ont été placés en quarantaine dans un hôpital d'Innsbruck.
12H45 - Toscane et Sicile touchées
Deux nouvelles régions italiennes, la Toscane et la Sicile, ont recensé des cas de contamination au nouveau coronavirus, a annoncé mardi la Protection civile, en faisant état d'un nouveau bilan total de 283 cas dans le pays.
Des régions jusqu'ici épargnées ont enregistré des cas de personnes testées positivement: la Toscane (centre de l'Italie), avec deux cas à Florence et Pistoia, et la Sicile (sud), où une touriste originaire de Bergame (Lombardie, nord-ouest) qui se trouvait dans un hôtel à Palerme a été hospitalisée. Un autre cas a été répertorié au Sud-Tyrol. C'est surtout le nord de l'Italie qui reste touché, avec 212 cas en Lombardie, 38 en Vénétie, 23 en Emilie-Romagne et trois dans le Piedmont.
11H41 - Le SPF Santé publique assure avoir la situation en main et appelle au calme
Comme nous vous l'avons indiqué, plusieurs touristes belges de retour d'Italie expriment depuis lundi leur inquiétude face à l'absence de contrôle sanitaire à leur arrivée dans les aéroports belges. Le SPF Santé publique assure cependant avoir la situation en main et appelle au calme. Il devrait communiquer dans le courant de la journée sur cette question.
09H35 - La ministre de la Santé publique Maggie De Block se veut rassurante
La ministre de la Santé publique Maggie De Block a tenu ces dernières heures un discours rassurant dans les médias au sujet des risques face au coronavirus en Belgique, où il n'y a eu jusqu'ici qu'un seul cas connu, une personne rapatriée de Wuhan en tout début de mois. Cette unique personne testée positive au virus ne présentait pas de symptômes, et a pu reprendre le cours normal de sa vie après une période de quarantaine. L'homme "est sorti de l'hôpital et se trouve à présent en Italie", indique la ministre mardi en matinée au micro de LN24.
Si les cas de contaminations au coronavirus Covid-19 se multiplient à grande vitesse en Italie depuis le week-end, il n'y a pas de raison de paniquer chez nous, a répété la ministre dans les journaux et en radio. Bien sûr, "le risque que le virus atteigne notre pays est réel", a-t-elle indiqué au micro de la VRT, mais les autorités suivent la situation de près et tous les hôpitaux ont des "plans spéciaux" tels que ceux enclenchés face à une grippe aigüe, laisse-t-elle entendre.
Quant à l'idée de fermer préventivement les frontières entre Etats, cela "n'a pas de sens", répète-t-elle via divers médias. "Un virus ne s'arrête pas aux frontières", et un contrôle de la température des passagers des transports "ne sert à rien" non plus, comme on peut être porteur du virus sans montrer de symptômes.
Notre pays a déjà testé plus de 150 personnes, toutes négatives à l'exception de l'homme rapatrié de Wuhan. Si un nouveau cas apparait, on l'isolera et on déterminera le plus rapidement possible quels contacts il a eus. Dans une situation bien plus grave, il est possible, comme en Lombardie, d'isoler tout un village, confirme la ministre. "Toutes les étapes peuvent être envisagées", explique-t-elle à la VRT. Quant aux conseils de tous les jours, ils restent assez simples: se laver les mains, utiliser des mouchoirs en papier que l'on jette après utilisation et se protéger quand on tousse ou éternue.
09H08 - Gestion non conforme d'un hôpital dans le nord de l'Italie
Le Premier ministre italien Giuseppe Conte a pointé la gestion "pas complètement appropriée" d'"un hôpital" pour expliquer la propagation rapide du virus dans le nord de l'Italie.
"Il est clair qu'il y a un foyer et que c'est de là que (le virus) s'est répandu", a déclaré M. Conte dans une émission télévisée de la première chaîne publique Rai Uno. "Désormais c'est connu, il y a eu une gestion au niveau d'une structure hospitalière pas complètement appropriée selon les protocoles de prudence recommandés dans tels cas et cela a certainement contribué à la diffusion", a ajouté M. Conte. Le principal foyer de l'épidémie a été identifié à Codogno, près de Lodi, à 60 km au sud de Milan.
C'est dans cette localité de 15.000 habitants qu'a été hospitalisé au départ, mercredi dernier Mattia, un cadre de 38 ans. Il est considéré comme le "patient 1", d'où découlent une grande quantité de cas identifiés en Lombardie (nord-ouest), la région la plus touchée par le virus avec 172 cas détectés sur un total de 229 en Italie dont sept décès.
Selon les médias, outre sa femme enceinte de 8 mois et d'autres proches, plusieurs des médecins qui l'ont examiné ont été infectés, ainsi que des infirmiers, des aides-soignants puis des patients et leur entourage. Le nombre de cas de contamination au nouveau coronavirus est resté stable lundi en Italie, qui tente d'endiguer la contagion grâce à un cordon sanitaire instauré autour de onze communes du Nord considérées comme le foyer de l'épidémie. La soudaine flambée depuis vendredi des cas, passés de 6 à 229 en quatre jours, a fait de l'Italie le pays le plus touché en Europe et le troisième au monde après la Corée du Sud et la Chine.