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La chaîne de télévision américaine HBO a commandé une série parente de la légendaire "Game of Thrones", intitulée "House of the Dragon", a annoncé sa maison-mère WarnerMedia mardi, lors de la présentation de sa nouvelle plateforme de streaming, HBO Max.
Co-créée par George R.R. Martin, l'auteur des livres dont est tiré "Game of Thrones", et le scénariste Ryan Condal, "House of the Dragon" se passe 300 ans auparavant et raconte l'histoire d'un des clans de la série médiévale et fantastique.
La date de sortie de ce prequel n'a pas été annoncée, mais les fans pourront à terme le regarder sur HBO Max, qui sera disponible à partir de mai 2020 aux Etats-Unis, pour 14,99 dollars par mois.
Fidèle à ses choix historiques, HBO Max proposera des dizaines d'autres grands noms et marques populaires, de la série "Friends" aux films "Batman", pariant sur la qualité plutôt que sur la quantité, pour se différencier de ses concurrentes.
Elle a ainsi acquis les droits exclusifs des 23 saisons de la série animée satirique "South Park", qui viendront s'ajouter à d'autres comédies à succès, comme "Big Bang Theory".
En termes de contenus originaux, la plateforme entend attirer un public plus féminin. Elle offrira notamment une série de science-fiction dirigée par Ridley Scott, "Raised by Wolves" ("Elevés par les loups").
HBO s'est surtout fait connaître par ses séries destinées aux adultes, des "Sopranos" à "Westworld", mais WarnerMedia entend ratisser beaucoup plus large pour sa nouvelle plateforme, qui sera en compétition avec Netflix, Amazon Prime Video, Disney +, Apple TV+, Hulu, Peacock (NBCUniversal), etc.
Les enfants devraient donc aussi y trouver leur compte avec "Sesame Street" ou "La Grande Aventure Lego", par exemple.
La filiale de l'opérateur télécom AT&T a aussi promis des nouveaux dessins animés de la série "Looney Tunes".
HBO Max sera lancée avec 10.000 heures de contenus, moins que les 15.000 heures annoncées par la chaîne NBCUniversal pour sa plateforme Peacock, qui sortira aussi au printemps 2020.
"Quand nous avons trop d'options, à la fin nous sommes moins satisfaits par notre choix. C'est un paradoxe, mais c'est comme ça que fonctionne le cerveau humain", a argumenté John Stankey, le patron de WarnerMedia. "Nous pensons que la valeur de notre proposition augmente quand nous réduisons les options".