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Le Grand Jojo est décédé dans la nuit du 30 novembre au 1er décembre 2021, des suites d'une longue maladie. Sabrina Jacobs, animatrice de RTL-TVI, fait partie de ses proches, elle raconte comment se sont passés les derniers mois de cette icone Belge, sur le plateau de RTL INFO. "Le covid a été particulièrement difficile pour lui. Il ne s'en est d'ailleurs pas caché, lors de ses adieux au mois de juin, il l'a évoqué, le confinement ce n'était pas facile", débute-t-elle.
"C'était quelqu'un, malgré les années qui avançaient, qui restait très actif. Tous les matins, Jean allait nager. Et il avait l'habitude de dire 'je ne suis peut être pas fait comme les autres, moi l'eau, ça m'empêche de rouiller'. Il aimait beaucoup s'entretenir, et forcément, ce confinement, il l'a pas très bien vécu. C'est quelqu'un de symbole et il avait envie de partir par la grande porte, il l'a dit", a-t-elle ajouté.
Le Grand Jojo était aussi "quelqu'un d'hyper sensible", explique Sabrina Jacobs : "On pourrait s'imaginer, en lisant les textes de ses chansons, en le voyant déguisé comme on l'a vu, on pourrait s'imaginer qu'il avait une personnalité très décalée. Mais en fait, c'était quelqu'un de très profond, de très attaché aux souvenirs et aux rapports qu'il pouvait entretenir avec les gens".
Le Grand Jojo était un homme de symboles, il voulait rassembler et unifier les gens, les Belges, autour de ses chansons, explique-t-elle : "Je parlais de symboles, l'un des symboles auquel il tenait particulièrement, c'était le drapeau Belge. D'ailleurs il finissait toujours ses galas et spectacles avec ce drapeau Belge. L'idée d'être présenté comme symbole d'unité de la Belgique, pour lui c'était très important".
Face à sa perte, "on est tous orphelins aujourd'hui, qu'on l'ait connu ou pas", estime Sabrina Jacobs. Puis ajoute: "On évoquait Annie Cordie, y a quelques mois on a perdu notre maman de coeur Belge. Aujourd'hui, on a perdu notre papa de coeur Belge. Il va forcément laisser un vide parce qu'on a tous un moment où on s'est amusé sur ses chansons"
Elle termine avec une teinte d'humour, et envoie un messages aux clubs de foot: "N'essayez pas d'imposer un autre hymne d'un chanteur à la mode, dans les stades ça ne marchera pas, jamais! L'hymne du foot, c'est signé le Grand Jojo ! C'est pour toujours 'Olé olé olé".