Partager:
Mounaïme Tahri avait témoigné il y a quelques mois sur le plateau de C'est pas tous les jours dimanche. Selon ses dires, il se promenait à la Porte de Namur lorsqu'un mouvement de foule s'est créé après qu'une personne ait été contrôlée par la police. "J'étais arrivé depuis 5 à 10 minutes, pas plus", a-t-il précisé. Des policiers ont attrapé l'étudiant et ont entravé ses mains. Ils l'ont mis dans le coffre de leur fourgon. D'autres agents sont alors entrés dans le fourgon alors que le jeune homme était "menotté dans le dos", explique-t-il.
Le jeune homme de 19 ans a expliqué avoir été insulté puis frappé. "J'ai essayé de me débattre et de me protéger en me repliant sur moi-même, mais ils me remontaient à chaque fois pour viser le visage et après, je suis tombé dans les pommes", racontait-il à l'époque.
"Je n'ai pas entendu d'insultes racistes"
Ce dimanche, Mounaïme Tahri est revenu sur le plateau. Il ne comprend toujours pas ce qui s'est passé. "Je ne sais pas si c'est parce que je m'appelle Mounaïme ou pas. Mais en tout cas, je n'ai pas entendu de leur part des insultes racistes. J'ai reçu des insultes, mais pas racistes." Le jeune Bruxellois expliqué ne pas être plus souvent interpellé par la police. "Honnêtement, non. J'ai des amis qui sont souvent contrôlés par leur physique. Mais moi, je n'ai jamais été contrôlé parce que je suis arabe."
Mounaïme Tahri a porté plainte, mais il est toujours sous le choc. "Ça va un peu mieux, mais je ne sors toujours pas tout seul. J'essaie toujours de sortir avec deux ou trois amis parce qu'à chaque fois qu'il y a la police, je ne me sens pas en sécurité. Je n'ai plus trop confiance en la police."