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Le cinquième rapport du Greco (Groupe d'États contre la corruption), rendu public ce vendredi matin, pointe un regard sombre sur la lutte anticorruption au sein de l'exécutif et de la police belges. En effet, sur les 22 recommandations formulées à notre pays par cette émanation du Conseil de l'Europe, seules deux ont été pleinement mises en œuvre et deux autres partiellement, indique vendredi L'Echo.
En Belgique, de nombreux détails entourant le travail des cabinets ministériels restent ainsi fort brumeux. "En ce qui concerne les personnes chargées de hautes fonctions de l'exécutif, peu de mesures concrètes ont été prises. La mise en œuvre de toutes les autres recommandations n'en est qu'au stade de déclarations d'intention ou de consultations préliminaires", écrivent les auteurs du rapport. Il s'avère aussi que la Belgique n'a pas "encadré les conditions de recrutement des emplois stratégiques".
Il manque également un code de déontologie à destination des ministres et des membres stratégiques des cabinets, avec un mécanisme de supervision et de sanctions si nécessaire.