Partager:
Une jeune femme a indiqué à un chauffeur de bus qu’elle avait été piquée, rapporte La Province. L’incident se serait déroulé ce mercredi à Frameries sur la ligne de bus TEC 2 entre Mons et Dour. Le conducteur aurait tenté d’arrêter en vain deux hommes qui ont pris la fuite. Une responsable communication du Tec a confirmé au quotidien qu’une enquête avait été ouverte par le parquet suite au dépôt d'une plainte.
Le réseau des transports en commun prend l'affaire très au sérieux et rappelle que le conducteur est formé pour intervenir dans ce genre de situation. "Il est formé pour accompagner les clients quand il y a un problème et dans ce cas-ci, c'est ce qu'il a fait. Ensuite, il a fait en sorte que les personnes qui étaient dans son bus restent en dehors du bus si c'était possible. Il a appelé le dispatching et a saisi les images caméras dans le bus", indique Stéphane Thiery, le directeur marketing du TEC.
Sandrine, qui prend régulièrement la ligne 2 à Frameries, confie de pas être à son aise. "Je ne me mets plus près des gens. S'il y a possibilité de me mettre seule, je me mets seule. On est stressé malgré tout", confie-t-elle.
Un sentiment partagé par d'autres usagers des transports en commun. "Je reste sur mes gardes. J'ai deux enfants et ça fait peur. Vont-ils attaquer les plus jeunes aussi? C'est flippant", dit Cassandre.
Récemment, le parquet de Bruxelles a ouvert deux enquêtes sur de possibles cas de "piqûres sauvages" lors de la Belgian Pride, qui a eu lieu le samedi 21 mai à Bruxelles.
Le mercredi 25 mai, le festival pour adolescents "We R Young" à Hasselt avait été arrêté, après le malaise de 22 adolescents. Un grand nombre d'entre eux disaient avoir ressenti une piqûre, mais cela n'avait pas été confirmé.