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85,42% des élèves de 6e primaire qui ont passé leur CEB en ce mois de juin 2022. C'est moins que l'année dernière, où le taux de réussite était de 88,32%. Ces moins bons résultats peuvent notamment s’expliquer par la crise du covid qui a pénalisé les apprentissages des élèves.
A quelques jours des vacances, les cahiers et trousses ont laissé place aux jeux de société. L’heure est à la détente et au bilan, après une année scolaire un peu perturbée.
Pour Andy, élève de primaire à Charleroi, le bilan est positif : "Ça a été super bien, pas d’échec", même s’il confie, sourire aux lèvres, qu’au niveau du comportement, "il y a parfois eu quelques petites bêtises".
Je pense qu’il est impératif qu’on prenne en compte le retard
Cet enthousiasme est partagé par la directrice. Le rythme est revenu à la normale mais il a fallu redoubler d’efforts pour pousser les élèves vers la réussite. "Je pense qu’il est impératif qu’on prenne en compte le retard qui a quand même été accumulé suite au covid. Les équipes se sont mobilisées pour combler et faire de leur mieux. On peut vraiment tirer un bilan global positif", a indiqué Perrine Somerlinck, directrice du primaire à l’Institut Saint-Joseph de Charleroi.
Le covid a encore impacté les résultats. Un fait plus ou moins perceptible selon les élèves concernées, et en fonction de leur âge aussi. Carolane De Smet, institutrice, a donné des cours de remédiation : "une aide pour les élèves afin de remédier à leurs problèmes". Elle a dit avoir remarqué "des difficultés en lecture parce qu’au moment du covid, c’était fermé et ils n’ont pas pu apprendre à lire comme il le fallait. A tous les niveaux, on peut observer des déficits dus à la crise". Tous espèrent un cursus moins mouvementé l’année prochaine.