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Avec 2 millions et demi de smartphones vendus en 2019 en Belgique, on peut dire que nos citoyens sont ultra connectés. Tout cela pollue mais il n’est pas forcément facile de limiter son utilisation.
"On fait attention à l’électricité à la maison, après par rapport au téléphone, on ne fait pas grand-chose", admet une jeune femme. "Sur mon téléphone, j’éteins toutes les applications quand je ne les utilise pas. Ce que ne font pas mes enfants, bien que je leur répète de le faire", confie une maman. Un jeune interrogé avoue simplement qu’il ne fait pas trop attention : "Je regarde souvent mon téléphone".
Des émissions de gaz à effet de serre bientôt équivalentes à celles de toutes les voitures?
Pourtant, l’impact environnemental du numérique est énorme mais comment l’envoi d’un email ou le visionnage d’une vidéo peuvent-ils polluer ? Jonas Moerman, conseiller énergie au sein de l’asbl écoconso, précise : "Un des gros impacts du numérique est dû à la fabrication des appareils. Quand on utilise un appareil, on va utiliser des réseaux, on va accéder à des données qui sont dans des centres de données qui consomment aussi de l’électricité et donc sur toute la chaîne on a de la consommation et de la pollution".
Regarder des vidéos sur internet pollue, comment minimiser cet impact écologique?
Jonas Moerman indique que l’on "peut agir sur la qualité, donc sur la définition de la vidéo. Si on regarde une vidéo en basse définition plutôt qu’en haute définition, la quantité de données peut être divisée par 10. Un autre conseil, c’est aussi de télécharger en wifi, plutôt qu’en 4G parce que la 4G va consommer 10 fois plus que la fibre et 3 fois plus que l’ADSL. Pour le moment, on est limité avec les data, on paye les gigas qu’on consomme mais à l’avenir ce sera de moins en moins cher et donc on devra faire un effort pour ne pas trop abuser de la 4G parce que cela consomme beaucoup plus que la ligne fixe".
Si la consommation mondiale du numérique continue d’augmenter, ses émissions de gaz à effet de serre pourraient être équivalentes à celles de toutes les voitures de la planète, soit 8 % des émissions.