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Autant, gérer le Black Friday quand on est une enseigne renommée, c'est assez habituel, autant pour les petits commerces, cela peut tourner au casse-tête. Du moins dans le contexte actuel, alors que la Belgique reste confinée et que les clients ne peuvent pas venir en magasin.
Bpost est d'ailleurs inquiète alors que, vendredi prochain, les commerçants vendront en masse avec comme seuls moyens de fonctionner, le click&collect ou la livraison. Pour éviter les retards de livraison, il a donc fallu s'adapter. "On a décidé de faire appel à une société privée qui va faire les envois pour que le client reçoive le colis à temps", nous confie par exemple Audy Lumeau, gérant d'un magasin de vêtements.
Des ventes prêtes à exploser
Une piste explorée par de nombreux commerçants, mais cela peut coûter cher. Certains optent donc pour un autre plan. C'est le cas de Véronique Tricot, qui dirige aussi un magasin de vêtements. Chez elle, les employés sont mobilisés pour livrer les paquets. "On l'a déjà fait lors du premier confinement. C'est devenu un peu la routine, on est bien équipé et on passe chacune à notre tour", nous détaille-t-elle.
Selon le Syndica Neutre pour Indépendants, les ventes peuvent exploser de 80% lors du Black Friday. Pour faire face à cet afflux, Bpost va proposer des livraisons en point relais et s'allier à la forme Décathlon, qui proposera aussi le retrait des colis. Mais tous les commerçants n'ont pas l'intention de prendre le risque de s'y fier.
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