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Manifestation pour la fermeture des abattoirs: "Nous revendiquons l'abolition de l'élevage, de la pêche et des abattoirs" (vidéo)

Manifestation pour la fermeture des abattoirs: "Nous revendiquons l'abolition de l'élevage, de la pêche et des abattoirs" (vidéo)
 
 

La quatrième marche pour la fermeture des abattoirs s'est tenue dimanche à Bruxelles à l'initiative de l'organisation de défense des animaux Bite Back. Celle-ci a attiré quelque 750 personnes, selon la police.

L'action s'est achevée devant la Monnaie par un 'die-in' auxquels ont pris part des centaines de personnes qui se sont couchées au sol pour évoquer la mort des animaux. Les participants étaient vêtus de rouge pour symboliser un site d'abattage, le tout sur un fond musical et de cris d'animaux. D'autres manifestations similaires ont lieu au mois de juin dans une quarantaine de villes du monde.

"Nous revendiquons l'abolition de l'élevage, de la pêche et des abattoirs parce que la production de viande implique de tuer les animaux que l'on mange. La consommation de produits d'origine animale n'est pas une nécessité et les animaux sensibles ne devraient pas être maltraités inutilement. Nous demandons donc la fermeture des abattoirs et non l'adaptation des conditions de mise à mort car il n'y a pas de façon respectueuse ni humaine d'abattre des animaux", a déclaré Benjamin Loison, porte-parole de l'association Bite Back.

L'organisation a rappelé qu'en 2017, plus de 313 millions d'animaux ont été abattus en Belgique. Elle a également souligné que les conditions d'élevage, de transport, d'abattage et de pêche sont généralement synonymes de grande souffrance pour les animaux.

"La question de l'abattage des animaux appelle une réponse politique visant à légiférer son interdiction. Ce ne sera certes pas pour demain ni pour la prochaine décennie mais cette démarche pour un changement sociétal prend de plus en plus d'ampleur. Si nous voulons évoluer en tant que société vers un monde sans discrimination envers les plus faibles, nous devons inclure les animaux dans notre cercle de considération morale", conclut Benjamin Loison.

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