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Notre journaliste Michael Menten était dans le RTLinfo 13H à l’Elysette au cabinet du ministre-président wallon où les discussions débutaient cette après-midi. Il détaillait les protagonistes invités à participer à cette première rencontre pour envisager le futur des employés de GSK: "Du côté du gouvernement wallon, c’est la même équipe que celle qui a reçu la direction de GSK la veille - à savoir Elio Di Rupo, Willy Borsus, Christie Morreale, et Philippe Henri. De l’autre côté de la table, se trouvent des syndicats: trois responsables FGTB chimie et un responsable CSC. Ils représentent le personnel menacé."
"Le plan de restructuration reste beaucoup trop flou"
Quatre syndicats ont donc fait le déplacement pour le plus gros employeur de Wallonie. 9.000 personnes travaillent chez GSK en Belgique. Si ce nombre semble dérisoire, c'est à cause d'un conflit d'agenda. "La priorité est laissée aujourd’hui aux assemblées générales organisées au sein même de l’entreprise sur les différents sites", nous informe Michael Menten. Et de poursuivre: "Cette réunion à l’Elysette est un premier contact. Pour les syndicats, le plan de restructuration reste beaucoup trop flou. Ils rappellent que l’investissement de 500 millions d’euros évoqués par GSK sur le sol wallon n’est pour l’instant qu’une intention et qu’il n’y a aucune promesse à l’heure actuelle. La seule certitude du géant pharmaceutique aujourd’hui est la volonté de se séparer de plus de 700 personnes."
Si que les cadres ne sont concernés par cette restructuration, Pascal Strube, FGTB Chimie évoque que l'ensemble du personnel est inquiet quant à son avenir: "C’est la carotte devant l’âne…Si le plan de transformation se passe bien, GSK pourrait injecter 500 millions d’euros. Quand on injecte 500 millions d'euros, c’est aussi pour mettre en place l’automatisation des lignes de production. Cela veut dire que nous craignons que cela ne soit qu’une première vague de licenciements…"