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Les plumiers et les cartables des enfants de Charlotte, une maman d'Overijse (Flandre), sont vides à quelques jours de la rentrée. Deux choses seulement à acheter : un classeur et une farde. Le reste du matériel, c'est l’école qui le fournit. La maman liste : "Tout ce qui va dans le plumier; les crayons, les marqueurs, les équerres, etc. Je crois même qu'ils ont des calculatrices en classe. Tous les cahiers, journal de classe, etc."
Mettre ses enfants dans une école néerlandophone, Stanislas Bedoret, membre d'une association de parents, a fait également ce choix : "L'élève ne doit rien débourser pour réussir son année. Les frais d'inscription, il n'y en a pas. Offrir cette gratuité de l'enseignement, donne une chance aux enfants peu importe leurs origines."
En fédération Wallonie-Bruxelles, la gratuité concerne l'enseignement maternel. Pourtant, un enfant sur deux paie encore 45 euros selon la Ligue des Familles, et nous sommes encore loin de la gratuité en primaire. Caroline Désir, ministre de l'Education: "J'ai déposé une demande de budget complémentaire pour étendre les mesures de gratuité dans l'enseignement primaire. Cela n'a malheureusement pas abouti pour différentes raisons, mais certainement pas parce qu'il ne s'agit pas d'une priorité politique à mes yeux."
L'avenir nous dira si la Wallonie et Bruxelles suivent l'exemple de la Flandre en matière d'enseignement.