Accueil Actu

Des centaines d'opérateurs engagés dans l'urgence en Wallonie et à Bruxelles: "Il y a 24.000 appels à passer par jour"

La Wallonie et Bruxelles engagent des centaines d'opérateurs pour le traçage manuel des personnes qui sont entrées en contact avec des personnes infectées au Covid-19 et qui doivent être prévenues au plus vite, signalent plusieurs journaux belges cette semaine.

Les centres de tracing manuels étant confrontés à une multiplication des cas, les appels ne sont pas donnés en temps et en heure. Or, que les personnes ayant été en contact avec un patient du Covid-19 soient contaminées ou non, il est nécessaire qu'elles soient prévenues au plus vite pour qu'elles se placent en isolement. Afin de rendre plus efficace ce traçage manuel, des opérateurs sont engagés en urgence en Wallonie.

"Nous sommes passés de 90 opérateurs à 160 puis à 230. Nous visons 400 opérateurs dans un avenir proche", explique-t-on au cabinet de la ministre wallonne de la Santé, Christie Morreale (PS). "Depuis dix jours le centre de tracing est passé de 700 appels quotidiens à 5.400 pour ce qui concerne les cas positifs au Covid. Pour les personnes qui ont côtoyé un cas positif, il y en a 24.000 par jour".

Bruxelles fait de même, puisqu'on espère avoir atteint le nombre de 260 opérateurs à la fin de ce mois, signalent les quotidiens. Les centres de traçage, qui dépendent des Régions, sont tous les trois organisés par le consortium des Mutualités.

À lire aussi

Sélectionné pour vous

La tombe du frère de Caroline a été retirée: "C'est de ma faute, je suis dévastée"

Chaque année, avant le 1er novembre, Caroline se rend sur la tombe de son frère. Un moment de recueillement important, qui ne sera plus possible à l'avenir. Début d’année, la quinquagénaire oublie de renouveler la concession. Lorsqu’elle s’y rend il y a quelques jours sur place, la tombe a disparu. "Je veux témoigner pour que cela ne se reproduise pas". Elle se confie anonymement avec Caroline comme prénom d’emprunt. Vos témoignages