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Dans une école primaire de Schaerbeek, Shannon a la cour de récréation presque rien que pour elle. La petite fille fait partie des élèves dont les parents travaillent dans un secteur essentiel, ou n'ont pas de solution de garde. Ces vacances de printemps, elle les passera en garderie.
"On joue à des jeux, on fait des parcours, et là on va faire de la musique", explique la petite fille.
Dans toutes les écoles du pays, le taux de présence est très faible. Dans cette école, il n'y a que 3 élèves.
"Que ce soit pour 3 élèves ou une dizaine d'élèves, la priorité, ça reste les enfants donc on est là surtout pour eux", explique Bilal Bouichrat, éducateur.
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Inscription préalable obligatoire
Dans une autre école, à Evere, ils sont 10 et rarement plus. Tous ont dû être inscrits au préalable.
"Nous avons accueilli les enfants sur base d'inscriptions, parce qu'il est important de pouvoir organiser les équipes, parce que nous souhaitons avoir des petits groupes et donc comme ça nous avons pu prévoir le personnel", explique David Cordonnier, échevin de la commune d'Evere.
Le personnel présent se compose d'éducateurs mais aussi d'enseignants normalement en congé mais qui se sont portés volontaires. Des étudiants jobistes peuvent aussi venir en renfort. En cas d'absentéisme, les écoles se sont organisées.
"Par exemple, dans une école, ce matin, on nous a signifié que la personne qui devait prendre le relais l'après-midi ne viendrait pas parce qu'elle était malade. Alors, à ce moment-là, les personnes qui constituent la réserve sont rappelées, et donc ils seront à l'école au poste cet après-midi", déclare Jennifer Boerms, éducatrice en chef dans les écoles de Schaerbeek.
Les écoles veillent aussi à ne pas mélanger les groupes d'enfants. Ceux qui ont été gardés ensemble jusqu'ici conservent le même groupe. Le tout sous le soleil et dans la cour de récréation, pour leur plus grand plaisir.