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Plusieurs villes et communes ont décidé de placer une partie du personnel au chômage temporaire, rapportent La Libre Belgique et La Dernière Heure lundi. Certaines l'envisagent dans les prochains jours ou les prochaines semaines. La Ville de Liège, les communes de Neupré, Oupeye, Hamois et le CPAS de Frasne-lez-Anvaing sont notamment concernés.
La majorités des villes et communes maintiennent 100% des salaires
À Liège, une décision devrait tomber dans les prochains jours: Christine Defraigne étudie sérieusement cette possibilité. L'Union des Villes et communes de Wallonie confirme qu'une partie, pas la majorité des employeurs publics ont décidé de procéder ainsi. "Certaines communes se sont en effet déchargées d'une partie des salaires en optant pour le chômage économique. Certaines ont donné une compensation à leurs agents contractuels. Beaucoup de Villes et communes continuent néanmoins de payer 100 % des salaires tout en maintenant une partie du personnel à domicile, en accordant notamment des dispenses de service" précise le président de l'ASBL, Maxime Daye (MR).
Du personnel réaffecté
Lui-même bourgmestre de Braine-le-Comte, il indique ne pas avoir opté pour le chômage économique dans sa commune. "Je comprends que pour certaines villes et communes, la situation soit vraiment compliquée. Maintenir au travail les agents contractuels des secteurs culturel et sportif, par exemple, alors que tout est à l'arrêt, c'est vraiment difficile. Mais à Braine-le-Comte, comme dans d'autres communes qui ne veulent pas mettre les agents au chômage, nous tentons de réaffecter ce personnel à d'autres missions. Ce n'est pas évident non plus. Certains agents, de par leur âge et les risques qu'ils encourent, sont priés de rester chez eux pour leur propre protection", poursuit Maxime Day.