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Les tests pour détecter la présence du coronavirus ont commencé début mars. Aujourd'hui, ils existent en nombre. 768.703 ont été menés entre début mars et le 23 juin. Et depuis le 10 avril, 376.555 tests réalisés par la plateforme nationale de tests en maisons de repos, collectivités résidentielles et centres de triage.
Il y a une stratégie bien établie de dépistage avec des personnes prioritaires. A noter que les contacts à haut risque peuvent désormais être testés deux fois : une fois au début de la quarantaine et une fois après. On ne manque pas de matériel. Mais il y a encore des progrès à faire.
"Il y a peu de cas donc peu de personnes qui se plaignent. Les gens qui ont peu de symptômes ne les prennent pas au sérieux ou sont craintifs qu'on leur confirme un diagnostic et que cela les cloue à la maison", explique l'infectiologue Yves Van Laethem.
Les résultats se font attendre
Autre problème, les résultats se font encore parfois attendre. Il sont en principe connus dans les 48 h (c’est déjà 2 fois trop) mais ils n’arrivent dans certains cas qu’après 8 jours.
"J'ai eu la semaine passée un test qui a pris 8 jours. Il m'a été déclaré comme invalide, autrement dit sans résultat", indique Thomas Orban, président de la société scientifique de médecine générale. "C'est clair que l'on dépasse certainement les 24h. Au mieux, on atteint le 48h mais on a parfois 3 ou 4 jours. C'est quelque chose qui doit encore être amélioré", souligne Yves Van Laethem.
Du côté du traçing, la plupart des personnes chargées de ce travail en Wallonie viennent de recevoir leur préavis de licenciement. 400 avaient été embauchées à la mi-mai : il n'y en aura plus que 90 le 1er juillet et plus que 40 en août. Les services de call-centers tournent au ralenti depuis que le nombre de malades du coronavirus est à la baisse.