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230 élèves et une classe fermée car une enseignante est positive : hier, cette école de Chatelet où s'est rendue notre équipe RTL INFO, a agi en urgence sur ordre du service de promotion de la santé, sans attendre un avis du centre de tracing. "C'est le calvaire parce que nous n'avons aucune information, explique le directeur de l'école Sainte-Thérèse de Châtelet, Sébastien Lambert. Les enfants sont contaminés, on doit gérer au quotidien, les call center ne fonctionnent pas, on n'est pas avertis".
Première appelée si un cas est positif : la secrétaire. Depuis la rentrée, seuls des parents le signalent. "On n'a pas eu d'appels du tracing, jamais. Et on a des enfants et des enseignants positifs. Le tracing ne nous contacte pas, il ont un retard et on comprend que ce soit difficile pour eux", déclare Stéphanie Minchart, la secrétaire de l’école.
Chargés du suivi des contacts, les centres d’appel sont débordés. Avec 18.000 cas positifs par jour, les 300 opérateurs ne suivent plus. Ce matin, la circulaire 8367 est arrivée dans les écoles. Le message est clair : elles ne doivent plus obligatoirement passer par les call-centers.
Ce matin sur Bel RTL, Caroline Désir a été claire : un directeur ou un PO qui éprouve des difficultés organisationnelle peut décider de fermer une classe ou une école.
C’est un soulagement pour Sébastien Lambert, mais cela ne solutionne pas tout… "Comment sera-t-on au courant que les enfants sont positifs, s'interroge-t-il. Donc, c'est très bien d'avoir quelque chose de très clair pour trois cas, mais si les parents ne jouent pas le jeu et ne nous renvoient pas l'info que les enfants sont positifs, on va se retrouver avec des enfants qui risquent de propager le covid", explique-t-il.
En Fédération Wallonie-Bruxelles, environ 350 classes sont fermées : cela représente moins d'1%.