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Attentat de Strasbourg: flot de messages sur Facebook voyant un complot contre les gilets jaunes

L'attaque de Strasbourg qui a fait trois morts et de nombreux blessés graves intervient en pleine crise des gilets jaunes en France. Mardi soir, dès les minutes et heures qui ont suivi la fusillade dans les rues du chef-lieu de l'Alsace, de nombreuses personnes développaient des théories complotistes sur Facebook, notamment une page annonçant un "Acte V" des manifestations samedi, épinglait l'AFP (Agence France Presse). Notre propre page Facebook RTLinfo n'a pas été épargnée par le phénomène. Ces gens estiment que cette attaque constitue l'oeuvre du gouvernement français pour contrer le mouvement des gilets jaunes. Ces individus évoquent une "manipulation" de l'Etat ou "un soi-disant attentat".

D'autres personnes reliaient l'attaque à l'approbation par la France du Pacte de Migrations des Nations-Unies survenue en début de semaine à Marrakech... "Ça arrivera aussi en Belgique avec le fameux pacte qu'ont signé ces collabos de ministres belges", écrivait notamment Lionel C. "Bizarre, juste quelques jours après le pacte de Marrakech", mentionnait pour sa part Frank G.

Et bien entendu, comme à l'accoutumée, d'autres encore profitaient de l'événement pour exposer leur racisme, pointant du doigt la communauté musulmane ou arabe.

Considérant qu'il s'agit de désinformation (fake news) ou d'incitation à la haine, particulièrement nauséabonde alors que des personnes sont décédées, le service modération de RTLinfo supprime ces messages et bannit les auteurs de la page Facebook RTLinfo, non sans se faire taxer lui-même de participation au complot.

Malheureusement, Facebook ne permet de filtrer les commentaires en amont. Les commentaires sont publiés et c'est seulement après que notre service de modération peut aller masquer ceux qui se montrent irrespectueux. Le nombre de commentaires est tel qu'il ne nous pas possible de tous les passer en revue. Chaque internaute peut cependant jouer son rôle et signaler lui-même à Facebook les messages qu'ils jugent indésirables.

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