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Il ressort du casier judiciaire de Steve Bakelmans que celui-ci n'avait pas respecté ses conditions de permission de sortie de prison par le passé. L'homme est en aveux du meurtre de l'étudiante Julie Van Espen.
Incarcéré en 2004 pour viol, il avait obtenu des permissions de sortie et, à trois reprises, ne s'était pas représenté à temps à la prison, écrivent samedi Het Nieuwsblad, De Standaard et la Gazet van Antwerpen.
> RTL INFO A OBTENU LE CASIER JUDICIAIRE COMPLET DE STEVE BAKELMANS
Un juge estime qu'il n'y a pas de risque d'évasion... alors qu'il s'était déjà échappé par le passé
En 2017, un juge avait estimé que Steve Bakelmans ne devait pas attendre en prison son procès en appel car il ne présentait pas de risque d'évasion. Mais des années plus tôt, alors qu'il purgeait une peine de 4 ans et demi pour le viol d'une quinquagénaire, il avait profité de permissions de sortie ponctuelles pour s'évaporer dans la nature.
En 2004, une permission d'une journée s'était transformée en une semaine. En 2006, il s'était octroyé 7 mois de répit et en 2008, 2 mois sans donner de nouvelles.
Selon Kathleen Van De Vjiver, porte-parole des établissements pénitentiaires, ces permissions lui ont été données en vue de sa réinsertion. N'ayant pas respecté les conditions qui y étaient assorties, il a reçu un avis négatif et n'a pas pu prétendre à une libération conditionnelle.