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Le festival Tomorrowland a produit cette année, avec l’étiquette déchet, 23 tonnes de gobelets en plastique. Pollution pour certains, aubaine pour une start-up belge. Les festivaliers trient, une dizaine de travailleurs collectent et une imprimante 3D géante se met au travail. Cette année, une vingtaine d’objets ont été créés. Des tables, des chaises ou encore des fauteuils. Philippe Merillot, administrateur – 3D The One Project, au micro de Vincent Jamoulle pour le RTLinfo 13 heures: "Imaginons un festival ou une société ou peut-être une ville où tous les objets achetés seraient faits à base de leur propre déchet. Nous pensons que cela pourrait être le nouveau travail à l’horizon 2020."
"La revalorisation est énorme"
Le plastique récolté est transformé en petites billes. Il peut devenir mobilier ou nouveaux gobelets voire même, et cela est prévu pour l’année prochaine, élément de décor pour une scène du festival. Comme cela est déjà le cas depuis longtemps pour les métaux, le plastique est une vraie filière. "Si vous prenez une tonne de plastique, cela vaut 350 euros sur le marché. Si vous le transformez en pellets, ça vaut déjà 1300 euros. Si vous le transformez en filament pour les imprimantes 3D, on passe à 20.000 euros la tonne. Et si vous le transformez avec un designer local un tout petit peu pointu, ça peut monter entre 70.000 à 150.000 euros/tonne. La revalorisation est énorme."
En favorisant le marché local, cette start-up donne déjà du travail à une dizaine de personnes et il n’y a que de la croissance dans l’air.