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La Corée du Sud enquête sur une possible fuite concernant ses agents sur la Corée du Nord

L'armée sud-coréenne enquête sur une possible fuite d'informations hautement sensibles, susceptibles selon la presse d'identifier des agents de renseignement de Séoul espionnant la Corée du Nord, a indiqué samedi le ministère de la Défense dans un communiqué.

Le Korea Defense Intelligence Command, une branche secrète de l'armée sud-coréenne, a découvert voici un mois que des informations classifiées, dont des données personnelles de ses agents en poste à l'étranger, avaient fuité, écrit l'agence de presse Yonhap de Séoul.

Les responsables ont depuis lors "décelé des indices" selon lesquels ces informations pourraient se trouver entre les mains de la Corée du Nord, selon Yonhap.

Réagissant à ces informations de presse, le ministère sud-coréen de la Défense a précisé samedi dans son communiqué que "les autorités militaires enquêtent actuellement sur cette affaire", sans toutefois confirmer les détails publiés par Yonhap.

L'armée a l'intention de traiter l'affaire "avec sévérité, conformément aux lois et aux règlements, en fonction des résultats de l'enquête", a ajouté le ministère.

Jeudi, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la Corée du Sud avaient lancé un avertissement commun contre une "campagne d'espionnage" cybernétique de pirates informatiques nord-coréens à l'échelle mondiale, destinée à voler des secrets militaires classifiés dans le but de faire progresser leur programme d'armement nucléaire interdit.

Les informations divulguées comprendraient des détails sur des agents sud-coréens se faisant passer pour des diplomates à l'étranger, ainsi que sur des agents infiltrés, certains d'entre eux étant même rentrés chez eux par crainte que leur identité ne soit révélée, selon Yonhap.

L'agence de presse affirme aussi que les autorités sud-coréennes enquêtent sur un fonctionnaire civil travaillant à la direction du renseignement militaire, qui avait des informations classifiées stockées sur son ordinateur personnel. Le fonctionnaire aurait toutefois affirmé que son ordinateur a été piraté.

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