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C'est reparti pour une saison de folie: une affiche de haut vol pour lancer la saison de Ligue des Champions

Premier gros test pour Christophe Galtier et la "MNM". La saison du Paris SG s'accélère mardi contre la Juventus Turin (21h00) avec le lancement de sa campagne en Ligue des champions, où le trio Messi-Neymar-Mbappé et le nouvel entraîneur sont déjà attendus au tournant.

Avec la fin de l'ère Mauricio Pochettino, la mise en place d'une direction sportive inédite et un mercato très actif, Paris s'est offert un sérieux lifting cet été mais une chose n'a pas varié: la C1 reste l'objectif suprême des propriétaires qatariens malgré les échecs répétés dans l'épreuve-reine, si on met de côté la finale de 2020 et la demi-finale de 2021.

L'humiliation subie en 8e de finale en mars dernier face au Real Madrid et le scénario catastrophe vécu au match retour (1-0, 1-3) ont ainsi débouché sur des modifications radicales à la tête de l'équipe avec l'intronisation d'une doublette composée de Luis Campos (conseiller football) et Christophe Galtier (entraîneur). Mais même si les Parisiens connaissent une entame de championnat presque parfaite (5 victoires et 1 nul en 6 matches, 24 buts inscrits), la feuille de route qui a été assignée aux deux hommes forts du PSG est toujours la même, à savoir briller en C1 et briser ce qui ressemble à un plafond de verre en Europe.

"On fait un bon parcours. On marque des buts, on est assez cohérent dans le jeu, les joueurs jouent les uns pour les autres. Mais la C1 c'est un autre niveau", a prévenu Galtier samedi.

Forte attente

L'attente est donc très forte à l'heure de se lancer à la conquête de la plus prestigieuse des compétitions continentales. La venue de la Juventus, l'adversaire le plus redoutable sur le papier dans la poule H, est certes loin d'être décisive pour accrocher l'une des deux places qualificatives en 8e de finale, que les Parisiens n'ont jamais manqué depuis 2013.

Mais en terme d'image, un mauvais résultat ferait désordre et viendrait gâcher des débuts sans accroc pour les patrons du secteur sportif. Galtier est celui qui sera le plus scruté. L'ancien technicien de Lille et de Nice doit rapidement se délester des doutes qui ont escorté sa nomination, surtout ceux concernant sa faible expérience européenne.

Si pour le moment, il effectue un sans-faute dans sa capacité à manager des stars aux ego surdimensionnés, une première pour lui, la Ligue des champions reste une inconnue. Son unique participation en 2019/2020 avec les Lillois s'était en effet soldée par un fiasco: 1 nul, 5 défaites en 6 rencontres.

La "MNM" dans une forme étincelante

A sa décharge, son effectif à Lille n'avait bien sûr rien à voir avec celui qu'il a sous la main à Paris. Et ça tombe bien: les vedettes de la capitale sont dans une forme étincelante. Messi et Neymar, fantomatiques durant l'exercice précédent, ont retrouvé des ailes à l'approche du Mondial-2022 (20 novembre-18 décembre) et Kylian Mbappé, érigé comme tête de gondole du projet avec sa prolongation en grande pompe jusqu'en 2025, est resté sur les mêmes bases que la saison dernière (en tête du classement des buteurs de la Ligue 1 avec 7 buts, à égalité avec Neymar).

Paris compte sur eux pour dompter "la Vieille Dame" turinoise et faire oublier les douloureux souvenirs des mois passés. La mission est largement à leur portée, la Juve n'étant plus la formation dominatrice en Italie. Supplantés sur le plan national par l'Inter Milan (champion en 2021) et l'AC Milan (champion en 2022), les Bianconeri, doubles vainqueurs de l'épreuve (1985, 1996), ne sont que l'ombre de leurs illustres prédécesseurs et n'ont gagné que deux de leurs cinq matches en Serie A cette saison.
Privé de Paul Pogba, Federico Chiesa et Wojciech Szczesny, la Juventus est particulièrement diminuée, Adrien Rabiot, Angel Di Maria et Danilo étant incertains.

Mais Paris devra surtout se méfier du redoutable serbe Dusan Vlahovic. D'autant que la défense parisienne n'est pas toujours gage de sûreté, avec le vétéran Sergio Ramos (36 ans), un capitaine Marquinhos beaucoup moins souverain depuis la soirée-catastrophe vécue à Madrid en C1 et un Gianluigi Donnarumma encore traumatisé dans les buts par sa bévue devant Karim Benzema.

Pour Paris, il est grand temps de chasser les mauvaises ondes du passé et de repartir sur de nouvelles bases.

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