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Le Musée du Cinquantenaire prend l'eau, ce qui est plutôt embarrassant par les temps qui courent. Le phénomène n'est pas neuf, mais s'accentue avec la météo de ces derniers jours. La régie des bâtiments a introduit une procédure d'urgence. Sébastien Rosenfeld et Éric Poncelet sont allés y faire un tour.
Les visiteurs du musée d’art et d’histoire du Cinquantenaire n’en reviennent pas, le musée prend l’eau. Un peu partout, des seaux limitent les dégâts. Les infiltrations dans les toitures s’accélèrent avec les fortes pluies des derniers jours. "Ça démontre peut-être le désengagement du fédéral pour la culture ", " Il est intéressant que les étrangers n’aient pas une mauvaise impression. On est justement en train de trouver que Bruxelles donne une mauvaise impression, donc là c’est l’occasion ou jamais de faire un effort", ont commenté des visiteurs.
De l'eau qui ruisselle des toits
Cela fait des années que la direction du musée attend les réparations les plus problématiques. Derrière l’une des portes, l’eau ruisselle régulièrement du toit et des escaliers glissants mènent aux réserves. "On est très alerte pour réagir. Pour arriver aux réserves il faut faire très attention, il y a l’eau qui passe dans la cave", a expliqué Ann Calluy, la porte-parole des musées royaux d’art et d’histoire, au micro de Sébastien Rosenfeld pour le RTLinfo 19h.
Un pigeon vole dans une salle
Mais le pire est à venir. Au premier étage, une salle immense se trouve en triste état. La régie des bâtiments, organisme fédéral, ne procède toujours pas aux travaux. Un trou béant transperce d’ailleurs la toiture, résultat, un pigeon en profite pour élire domicile. "Il y a les infiltrations et maintenant, depuis aujourd’hui, il y a un pigeon qui vole dans cette salle donc c’est un gros problème et on va procéder très vite à la rénovation de ces toits", a ajouté Mme Calluy.
Réunion de crise
Il y a urgence pour ne pas perdre un sponsor prêt à investir dans le musée 1,5 million d’euros. L’objectif est de mettre en valeur la collection d’art nouveau. La régie des bâtiments précise aujourd’hui que deux entreprises doivent proposer rapidement des devis. Son ministre de tutelle, Jan Jambon, annonce enfin une réunion de crise le 23 février.