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Volet belge des attentats à Paris - Un prévenu, un temps soupçonné d'avoir véhiculé Abdeslam, a dû s'expliquer sur des armes

(Belga) Le dernier prévenu à être interrogé dans le cadre du procès "Paris bis", devant le tribunal correctionnel de Bruxelles, n'est pas poursuivi pour terrorisme, mais uniquement pour infraction à la loi sur les armes à feu. Il s'en est expliqué lundi. Sa présence dans ce dossier n'est due qu'au fait qu'il avait été un temps soupçonné d'avoir convoyé Salah Abdeslam vers Bruxelles le lendemain des attentats à Paris le 13 novembre 2015.

S'il n'est plus inquiété pour des infractions terroristes, le prévenu Lazez Abraïmi doit néanmoins répondre de détention illégale d'armes à feu. Lorsqu'il a été soupçonné de complicité dans les attentats de Paris, sa camionnette a été fouillée par la police belge et des armes à feu y ont été découvertes ainsi que des traces d'explosifs. Les armes sont un pistolet d'alarme, un fusil de très petit calibre et deux munitions. "J'ai reçu ça par des gens, deux ou trois jours avant mon arrestation", a déclaré le prévenu, affirmant que cette acquisition s'était faite dans le cadre de vide-greniers. "Pour moi, c'est pas des armes, c'est de la ferraille", a-t-il dit. Concernant un frigo qui se trouvait dans sa camionnette et qui contenait des traces d'explosifs, le prévenu a répondu : "je n'ai aucune explication par rapport à ça". Après ce bref interrogatoire, le tribunal a annoncé que le procès se poursuivrait vendredi avec le réquisitoire de la procureure fédérale. Celle-ci poursuivra son exposé, le cas échéant, lundi prochain. Quatorze personnes sont prévenues dans le dossier "Paris bis". Douze d'entre elles doivent répondre de participation aux activités d'un groupe terroriste, pour avoir, par un acte quelconque, même minime, participé aux attentats commis sur le sol français en novembre 2015. Les deux dernières sont prévenues pour des infractions en matière d'armes ou de faux. (Belga)

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