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Neuf Belges sur dix reprendront cette année le chemin des vacances, ressort-il de l'enquête en ligne réalisée début avril auprès d'un échantillon représentatif de plus de 2.400 personnes. Parmi ces vacanciers, 78% partent à l'étranger. Seuls 22% seront donc en vacances en Belgique.
La voiture reste n°1 mais souffre du prix des carburants
La voiture reste le moyen de transport le plus prisé pour près de 7 Belges sur 10, remarque Touring. "Pour 2% d'entre eux, c'est même de manière entièrement électrique", note l'organisation de mobilité. Pour 40% des Belges, les prix élevés des carburants influencent toutefois le choix de la destination de voyage et du moyen de transport. Ainsi, le caractère abordable est, après le soleil et la chaleur, le critère le plus important pour choisir où s'évader. "Le type d'hôtel, le type de visite qu'ils feront, a subi un rabotage par rapport au budget", détaillait le porte-parole de Touring Lorenzo Stefani ce matin sur Bel RTL.
Retour de l'avion vers des destinations plus lointaines
Pour les voyages plus lointains, l'avion et le train sont presque aussi populaires cette année qu'avant la pandémie. Pourquoi ? "Parce qu'après 2 ans, ils en ont ras-le-bol. Et deuxièmement, ils n'ont plus peur du Covid", commentait encore le porte-parole. En effet, seuls 18% de la population, soit deux fois moins par rapport à 2021, se disent encore préoccupés par le virus. Au plus fort de la crise, seuls 29% des Belges osaient prendre l'avion. Les Belges regoûteront donc cette année pleinement au plaisir de partir en vacances à l'étranger et surtout à l’extérieur de l’Europe. "Les destinations lointaines comme les États-Unis, la Turquie et la Tunisie ont à nouveau le vent en poupe", observe Touring. Les vacanciers renouent également avec le train et semblent vouloir le prendre aussi souvent qu'avant la crise pour partir en vacances.
Rarement autant de réservations si tôt dans l'année
Seuls 11% des Belges n'ont pas encore fait de réservations. "C'est assez étonnant que si tôt dans l'année, une si grande partie des Belges ont déjà réservé. La première raison est qu'il y a moins d'offre puisque les compagnies aériennes et les systèmes hôteliers ont énormément souffert et ont dû raboter dans leur offre. Et donc l'association belge des tour-opérateurs avait prévenu fin mars qu'il ne fallait pas tarder parce que très vite ça allait être complet ou les prix allaient augmenter. Et donc c'est un facteur qui a accéléré le processus", analyse encore Lorenzo Stefani.
L'organisation indique encore que 10 à 12% des Belges ne partiront pas en vacances cet été. Près de la moitié d'entre eux devra s'en priver pour des raisons budgétaires.
La guerre en Ukraine fait chuter certains prix
Autre information vacances du jour : la guerre en Ukraine a un impact sur le prix de certaines destinations. La Turquie et l'Egypte ont en effet perdu une partie de leur clientèle russe. Les hôtels sont vides et les prix attractifs. "Ils proposent d'excellentes promotions. On a des réductions supérieures par rapport à une période normale. Les hôteliers veulent vraiment que leurs chambres soient occupées et notamment les chambres qui sont d'habitude occupées par le marché russe", explique Florence Bruyère, la porte-parole de Tui, au micro d'Emmanuel Dupont.