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Un comité de concertation a lieu ce vendredi 18 décembre: ce que l'on sait déjà

Les représentants du gouvernement fédéral, des Régions et des Communautés se pencheront sur la situation épidémiologique, le dépistage, la vaccination et le contrôle de la quarantaine.

Ce vendredi 18 décembre aura lieu, comme prévu, un nouveau comité de concertation, au terme duquel des annonces devraient être faites. La situation en Belgique est assez difficile à cerner. Les mesures fortes se rapprochant d'un 2e confinement ont fait baisser les chiffres inquiétants d'octobre. Mais on a constaté en novembre une stagnation des chiffres, les autorités sanitaires évoquant "un plateau trop haut" au niveau du nombre de nouvelles contaminations journalières et de malades soignés à l'hôpital.

Dans ces conditions un peu paradoxales, le comité de concertation prévu ne devrait pas bouleverser les mesures actuelles. Voici ce que l'on sait déjà :

Il débutera à 14h au Palais d'Egmont. Les ministres fédéraux et régionaux concernés seront présents, sur place, pour débattre durant plusieurs heures. Cela devrait être long car d'autres points doivent être examinés, dont celui de la taxe kilométrique bruxelloise. Une conférence de presse suivra, sûrement en début de soirée, probablement à 19h. Vous pourrez donc la suivre en direct en TV sur RTL-TVI et sur le web (sites et application RTL info).

Ne vous attendez pas à de nouvelles mesures, ni à des renforcements ou à des adoucissements des mesures actuelles (si vous les avez oubliées, elles sont mises à jour en permanence sur le site info-coronavirus). Franck Vandenbroucke, Ministre de la Santé, l'a répété ce jeudi: "En octobre, nous comptions 22.000 contaminations par jour. Aujourd'hui, c'est près de 10 fois moins avec près de 2.400 contaminations par jour. C'est une diminution énorme mais pas encore suffisante. Ce qui est préoccupant, c'est de voir des tendances haussières dans plusieurs provinces, ce qui pourrait nous mener à une troisième vague. Il faut continuer à réduire le nombre de contaminations. Nous avons tous une belle opportunité avec les vacances et la fermeture des écoles", a-t-il indiqué ce jeudi à la Chambre. 

Les discussions les plus animées vont concerner, d'après nos informations, l'application des mesures actuelles. Des débats auront lieu par rapport au renforcement du contrôle, notamment pour ce qui est de la quarantaine et du test pour les personnes de retour de zones rouges à l'étranger mais également de l'obligation du télétravail qui semble moins bien suivie si l'on en croit les données de mobilité. Des contrôles "flash" seront menés durant tout le mois de janvier dans le secteur tertiaire, a précisé jeudi soir le cabinet du ministre de l'Emploi, Pierre-Yves Dermagne. Mardi, le collège des procureurs généraux a par ailleurs ailleurs clarifié la situation concernant les contrôles policiers et les amendes encourues. Les organisateurs de soirées "lockdown" risquent des sanctions plus élevées mais il n'est pas question de recourir à des drones pour vérifier le respect des règles chez les particuliers.

Jusqu'au 15 janvier, rien ne devrait vraiment changer

Les mesures sont valables jusqu'au 15 janvier. Le 27 novembre, le comité de concertation avait établi un seuil à partir duquel le pays passerait dans une phase de "gestion" de la crise. Il était question de 800 contaminations par jour pendant trois semaines et de 75 hospitalisations par jour pendant 7 jours. Cet objectif paraît inaccessible à court terme. La situation devait à nouveau être évaluée début janvier mais à plusieurs sources l'on affichait la plus grande prudence face aux échéances. Pas question de jouer au "yo-yo" avec les mesures, soulignait-on. 

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