Le militaire extrémiste en fuite Jürgen Conings reste introuvable, ressort-il d'une nouvelle opération de recherche à grande échelle menée vendredi à Lanklaar et Eisden, en province de Limbourg. Au total, 220 membres des forces de l'ordre ont fouillé les deux zones.
Vers 9h00, un terrain abandonné situé à Lanklaar a été ratissé. Dans l'après-midi, militaires et policiers ont fouillé le site de Terhills, dans le parc national de la Haute Campine. Les recherches se sont terminées vers 17h15 et n'ont rien révélé d'intéressant, a indiqué vers 18h00 le porte-parole du parquet fédéral, Eric Van Duyse. Ces opérations ont mobilisé 120 soldats ainsi que 60 policiers, 10 membres de la protection civile et 14 chiens renifleurs. Alain Remue, qui dirige la cellule des personnes disparues de la police fédérale, s'est également rendu sur place.
Plusieurs zones de la forêt et de la réserve naturelle ont été ratissées par les militaires, qui ont progressé en ligne. Des véhicules militaires ont fait des allées et venues depuis un point central pour fouiller certaines zones. Les objets intéressants ont été collectés pour effectuer des analyses plus approfondies. Le parc national de la Haute Campine est resté ouvert, mais les promeneurs ont été priés d'éviter la zone de Terhills.
Une lettre d'adieu préoccupante
Le Center Parcs Terhills Resort et le Terhills Cable Park, pour les amateurs de wakeboard et de ski nautique, sont restés ouverts. Les deux zones fouillées faisaient partie des plus de vingt zones de recherche définies dans le cadre de la recherche de Conings. Les enquêteurs peuvent désormais fermer ces pistes.
Âgé de 46 ans, Jürgen Conings a été vu la dernière fois à son domicile le 17 mai. Le lendemain, il est apparu qu'il avait laissé une lettre d'adieu préoccupante, dans laquelle il proférait des menaces, et qu'il avait emporté des armes lourdes. Une chasse à l'homme a alors été lancée. Un juge d'instruction a été saisi pour tentative d'assassinat dans un contexte terroriste et infractions à la législation sur les armes dans un contexte terroriste.