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Située à Jemeppe-sur-Sambre, la ferme de Goyet a commencé la culture de melons sur une parcelle de 4 ares il y a plus de dix ans. Aujourd'hui, elle est devenue le plus grand producteur de melons en Wallonie, multipliant sa production par cinq pour atteindre une vingtaine d'ares.
Amaury Vanhulle et son épouse, qui gèrent la ferme, cultivent le melon charentais, une variété connue dans le sud de la France. En collaboration avec différents maraîchers wallons, ils exploitent au total 5 hectares. Ce marché de niche séduit les producteurs car il n'est pas trop contraignant.
Cultivé sous serre pour une qualité optimale
La culture des melons débute sous serre, et il faudra attendre début juillet pour les déguster à pleine maturité, cueillis le jour même. "Nous, maintenant, ça fait plus de dix ans qu'on fait du melon charentais sous serre, car le climat en Belgique est quand même différent du sud de la France et sous serre, on a de très bons résultats depuis dix ans", raconte Amaury Vanhulle.
Un produit destiné aux circuits courts
Très fragile, le melon ne s'exporte pas et est destiné aux circuits courts, notamment aux magasins à la ferme, selon le co-gérant de la ferme. Amaury précise : "Le melon n'aime pas forcément être transporté. Donc ici, on le récolte à maturité, donc quand on le vend au niveau teneur en sucre, on a quelque chose de très très bon et d'ailleurs les clients reviennent pour le melon chaque année".
Un produit phare
Le melon de Goyet est comparé en qualité à celui produit en France. "C'est vraiment un produit phare de la ferme. Les gens connaissent la tomate cultivée en Belgique, moins le melon, et on arrive vraiment à quelque chose gustativement qui est très bon et de très bonne teneur en sucre. Donc c'est vraiment un produit qui plaît et dans le cadre d'un circuit court se sera un produit qui rentre très bien dans cette case-là", ajoute Amaury.
En attente des premiers melons
Les plantations actuelles devraient donner les premiers melons début juillet. "On espère avoir les premiers melons début juillet. Normalement, si tout va bien, au 1ᵉʳ juillet, on doit avoir du melon, du melon de Goyet", explique le producteur. Bien que la production de melons reste marginale par rapport à d'autres cultures comme les fraises, elle suscite un grand intérêt parmi les clients, affirme-t-il