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Une rave party a réuni quelque 1.500 personnes depuis samedi soir dans une carrière du bois de Bruly, à Couvin, a indiqué ce dimanche en fin de matinée le parquet de Namur. Le rassemblement a été autorisé jusqu'à midi par le bourgmestre.
Les fêtards sont venus de Belgique, mais aussi des Pays-Bas, de France ou encore de Pologne. "Cela a commencé vers 00h, 1h", indique Tanguy, un participant. Certains ont ainsi fait la fête pendant plus de douze heures. "C'est un vrai rassemblement", raconte l'un d'eux. "La teuf comme on l'aime."
Ce rassemblement n'ayant pas été autorisé par les autorités, l'ambiance était assez tendue samedi soir, a expliqué Claudy Noiret, maïeur de l'entité, qui s'est rendu sur place. Lorsque le bourgmestre et les forces de l'ordre sont arrivés sur place, un véhicule de police a été endommagé. Les autorités dénoncent des troubles et des risques pour la sécurité.
Des centaines de personnes étaient encore sur place ce dimanche matin. Seuls une vingtaine de policiers pouvant être mobilisés, Claudy Noiret a décidé de laisser le rassemblement se poursuivre jusqu'à midi. Des renforts de la police fédérale sont également arrivés afin de maîtriser la situation, surveiller et sécuriser les abords du bois via des contrôles notamment. "Les organisateurs nous disent qu'il n'y a pas de problème mais ce matin, heureusement que la police était là", affirme Claudy Noiret. "La police est montée, il y avait une personne qui faisait un malaise, on a dû l'embarquer", poursuit-il. "On l'a embarqué, il y a un hélicoptère qui est venu chercher cette personne ici. Ça coûte quand même au niveau de la société, même si c'est vrai qu'il faut sauver une vie et ça n'a pas de prix."
Aux alentours de 17h, 200 personnes étaient encore sur place jusqu'à ce que, vers 18h30, les derniers fêtards ne commencent à quitter petit à petit le bois de Bruly.
Ce n'est pas la première fois que ce site accueille des fêtes illégales. Des blocs de béton avaient d'ailleurs été placés mais ils n'auront pas suffi à retenir les fêtards. "Malheureusement j'ai envie de vous dire de vous préparer parce que dans trois mois ce sera la même chose", a lancé un organisateur au bourgmestre. "Ça ne s'arrêtera jamais."