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Trois ans après les inondations à Pepinster, "il y a encore énormément d'habitants qui vivent dans la crasse"

Pour ce nouveau débat "Dans ma commune", Pepinster était à l'honneur. Victime des inondations il y a plusieurs années, la ville doit faire face à de nombreux foyers inhabités. Un problème de taille pour la ville, qui continue de se reconstruire. Autour de la table, le bourgmestre Philippe Godin, la tête de liste Impacts Citoyens Nathalie Leveque, ainsi que la tête de liste Vivre Pepinster, Alain Wydooghe.

Pour la ville de Pepinster, c'est un événement qui est encore dans toutes les têtes : les inondations de l'été 2021. Et à ce sujet, le bourgmestre explique que sa commune est toujours dans la crainte qu'un tel événement puisse se reproduire.

"Il faut savoir que depuis trois ans maintenant, nous sommes toujours sur le qui-vive, puisque des démolitions ont eu lieu. (...) Malheureusement, on sait que ce genre d'événements risque de se reproduire (...) Nous sommes toujours dans la période post-inondations où nous prenons différentes mesures", explique-t-il.

Le défi de l'immobilier

S'il y a bien un sujet qui sera au centre de la commune dans les années à venir, c'est bien celui de l'immobilier. Et cela commence tout d'abord par la situation des habitants devant encore vivre dans des logements insalubres à cause des inondations. "Il y a encore énormément d'habitants qui sont toujours dans la crasse (...)", constate Alain Wydooghe.

Et au moment d'expliquer qu'une centaine de bâtiments ont dû être détruits, Philippe Godin ajoute : "nous ne sommes qu'à la moitié", laissant donc comprendre l'ampleur du projet qui s'annonce.

"On est bien d'accord qu'il faut retrouver du logement, et assez rapidement. (...) À certains endroits, il va être impossible de reconstruire. Là maintenant, le défi pour notre commune, et le défi d'autres communes aussi, c'est de construire autrement", ajoute Nathalie Leveque.

Faire revenir les habitants

Qui dit logements détruits, dit également habitants qui sont partis. Plus de 600 personnes ont quitté la commune suite aux inondations.

Face à ce chiffre alarmant, la question qui se pose est : comment les faire revenir ? "Les faire revenir, c'est tout d'abord trouver de l'habitat. Deuxièmement, un habitat à loyer modéré. (...) Il y a des investisseurs qui doivent être derrière les portes et essayer de venir pour reconstruire quelque chose (...)", explique Alain Wydooghe.

Pour le bourgmestre, les consignes de sécurité qui seront données seront un élément primordial pour envisager les futures constructions. "Tout d'abord, nous devons tenir compte des normes qui vont être imposées au niveau de la sécurité. (...) Et on attend, depuis longtemps, la fameuse étude Modrec, qui est finalement la synthèse de toutes ces études, et qui permettra finalement de savoir l'endroit où il sera possible de reconstruire et la manière".

Le débat en intégralité : 

 

 

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