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Une nouvelle descente de police a eu lieu ce matin à Houdeng-Goegnies, après les coups de feu d'hier près de l'hôtel Ibis. Les faits ont fait un blessé hier. Trois personnes ont été privées de liberté. Voici les derniers éléments de l'enquête.
Il est 13h ce dimanche lorsque Christophe, gérant d'une brasserie, entend plusieurs coups de feu. Ils proviennent du parking de l'hôtel situé juste derrière son établissement. "Je pensais que c'était des pétards ou des chasseurs parce qu'il y a des chasses dans le coin. Et puis j'ai vu des gens se sauver par les sorties de secours de l'hôtel. Je me suis dit là, il y a quand même quelque chose", nous explique-t-il.
Sur le parking, le calme habituel cède la place à la panique. Nous avons rencontré une employée. Elle n'était pas présente, mais elle décrit la scène vécue par ses collègues. "Elles ont eu peur puisqu'elles ont vu les gens commencer à courir, dire 'cachez-vous, cachez-vous'. Donc elle ont eu un peu peur, le stress."
Rapidement, les forces de l'ordre arrivent sur place, un périmètre de sécurité est déployé, l'autoroute est partiellement bloquée. "C'était bloqué plus loin au niveau de la gare autoroutière et on ne pouvait pas accéder à notre rue", dit une riveraine.
Les occupants de l'hôtel sont évacués et emmenés dans un hall omnisports situé à deux kilomètres de là. C'est ici que la police a mené des auditions. "Je suis venu ouvrir la salle, puis les gens sont arrivés, moi je suis reparti et je suis venu refermer vers 23 heures. Je suis venu fermer la salle et il y avait des gens ici à la buvette, c'était rempli, il y avait assez bien de personnes", détaille Thierry Galet, gardien de salle au Hall Omnisports de La Louvière.
Trois personnes ont été interpellées et privées de liberté. L'une est blessée, mais son pronostic vital n'est pas engagé. L'hypothèse privilégiée: un règlement de comptes lié au milieu de la drogue. Ce matin, la police s'est rendue sur les lieux. Le dossier a été remis à l'instruction.