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Quelque 150 personnes se sont réunies dimanche à Diksmuide, lors du 97e pèlerinage de l'Yser, organisé chaque année en mémoire des soldats flamands tombés pendant la Première guerre mondiale.
Cinq intervenants issus de la société civile se sont réunis pour l'occasion, afin d'apporter un éclairage sur le sujet de l'égalité, choisi comme thématique pour cette édition du pèlerinage.
Une enseignante d'Ostende a notamment raconté la participation de sa classe à une expérience menée par des journalistes du quotidien De Morgen sur le thème de la fracture sociale. L'auteur et metteur en scène Dominique Willaert a, lui, abordé le thème de la coexistence dans l'inégalité, tandis que Ivo Mechels, président du Genzinsbond, le syndicat des familles en Flandre, a rappelé que l'organisme avait pris racine dans la région de l'Yser. "Après la Première Guerre mondiale, beaucoup de femmes et d'enfants se sont retrouvés seuls. C'est ici que le Gezindsbond a été fondé en 1921", a-t-il illustré.
Zanna Vanrenterghem, de la Coalition Climat, a poursuivi en affirmant que la lutte climatique représentait également une lutte pour l'égalité. Enfin, Nils Duquet, le directeur de l'Institut flamand pour la paix, a abordé le sujet de la paix par la politique.
"Les temps ont changé, donc notre approche évolue également", a quant à lui déclaré Paul De Belder, président du comité organisateur du pèlerinage de l'Yser. "Mais notre message est intemporel. L'objectif est passé de plus de Flandre à une meilleure Flandre. Aujourd'hui, il s'agit moins d'accroître son autonomie que d'étoffer cette autonomie pour créer une Flandre chaleureuse dans laquelle chacun compte."
La cérémonie se termine traditionnellement par le dépôt de couronnes de fleurs en l'honneur de toutes les victimes de la guerre et de la violence, ainsi que par l'hymne du Lion flamand.