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Le Vlaams Belang est, comme en 2018, premier parti à Denderleeuw, en Flandre orientale. Le parti d'extrême-droite y fait même un sérieux bond en avant, avec 12 points de pourcentage en plus qu'il y a 6 ans.
Il enregistre 38,3% des voix, de quoi occuper 12 sièges sur 27. Pas une majorité absolue, donc, mais le parti a, selon les nouvelles règles en vigueur en Flandre, deux semaines de "droit d'initiative" pour tenter de former une majorité. En cas d'échec, la deuxième liste prend la main. Il s'agit de la liste socialiste, qui a réalisé un score de 29,5%, qui lui donne 9 sièges. Le CD&V en a quatre et la N-VA deux, ce qui signifie que les trois partis devraient s'associer s'ils veulent diriger et renvoyer le VB dans l'opposition. Groen, pourtant dans l'actuelle majorité, a dégringolé et n'est pas représenté au conseil.
La tête de liste Vlaams Belang Kristof Slagmulder a d'emblée indiqué espérer que la N-VA saisira "cette opportunité historique d'écrire l'histoire ensemble". "Nos programmes sont proches", souligne-t-il, espérant clairement pouvoir convaincre les nationalistes d'embarquer dans une coalition.