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Nous vous le disions ce matin, le match de Ligue des Nations entre la Belgique et Israël, prévu le 6 septembre 2024, ne pourra pas avoir lieu au stade Roi Baudouin de Bruxelles. Philippe Close, bourgmestre de Bruxelles, explique cette décision.
"On est vraiment sous pression au niveau des forces de l'ordre", avance le bourgmestre de Bruxelles à notre micro. Il précise qu'il y a plusieurs grands événements à gérer dans la capitale, notamment en septembre, "plus de trois par jours". Il dit aussi qu'il faut prendre en compte le "combat contre le trafic de drogue": "Je ne peux pas mettre toutes mes forces de l'ordre à la disposition du football. Et donc, je veux pouvoir garder une capacité pour les quartiers qui doivent aussi pouvoir bénéficier d'ordre public. Voilà pourquoi on a signifié à l'Union belge que nous ne souhaitions pas que ce match s'organise au stade Roi Baudouin."
Il insiste sur le fait qu'accueillir l'équipe d'Israël dans la situation géopolitique actuelle, ça représente un risque majeur pour la sécurité: "Il ne faut pas être un grand analyste de la sécurité pour se rendre compte de ce que ça va nécessiter en termes de déploiement de forces de l'ordre. J'imagine si le match a lieu ailleurs, ce sera plutôt dans un stade à huis clos, comme ça avait été le cas à Gand quand Gand avait affronté le Maccabi (NDLR: Haïfa, club de football israélien). Mais voilà, maintenant c'est à l'Union belge d'essayer de trouver une solution. On est souvent leur partenaire, mais cette fois-ci, honnêtement, la pression est trop forte."
L'ambassadrice d'Israël estime que cette décision est une victoire des manifestants propalestiniens. Nous avons interpellé Philippe Close à ce propos: "Vous savez, l'ambassadrice d'Israël raconte beaucoup de bêtises depuis longtemps et donc j'ai décidé de ne plus y répondre."