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Les entreprises bruxelloises veulent une transition durable, mais manquent d'outils

Septante pour-cent des entreprises bruxelloises connaissent le concept d'économie circulaire, soit trois fois plus qu'en 2018, selon le dernier baromètre de la transformation durable publié jeudi par hub.brussels. De plus, 73% des répondants sont convaincus de la nécessité de changer de modèle économique.

Selon cette enquête, réalisée en 2023 auprès de 500 entreprises, six entrepreneurs sur dix considèrent que la législation en matière sociale et environnementale devrait être plus contraignante. La CEO de hub.brussels, Isabelle Grippa, interprète cela comme "un signal fort d'une volonté de changement".

Cependant, malgré cette prise de conscience, le baromètre souligne une méconnaissance des outils existants. Plus de la moitié des entreprises souhaiteraient recevoir une aide régionale gratuite pour leur transformation durable, alors que 73% ignorent les aides financières et appels à projets déjà disponibles.

Les reconnaissances publiques régionales ou fédérales et autres labels et agréments liés à la durabilité environnementale et sociale (label Good Food, label Diversité, etc.) sont également peu connus, pointe hub.brussels. Quelque 41% des entreprises ne connaissent aucun des dispositifs leur permettant d'être reconnues comme entreprises durables sur le plan social et/ou environnemental. Or, "ceux-ci sont importants, car les entreprises reconnues comme exemplaires sur ces plans bénéficient d'aides majorées", explique l'agence bruxelloise pour l'entrepreneuriat.

Cette dernière constate par ailleurs une différence notoire entre la connaissance du concept d'économie circulaire (70%) et celle du concept d'entrepreneuriat social et démocratique (32%).

Face à ces constats, hub.brussels souligne l'importance d'accompagner les entrepreneurs vers les bonnes informations et solutions tout en préservant "leur stabilité de fonctionnement". "Il est primordial non seulement de maintenir un niveau de sensibilisation, mais surtout de concentrer les moyens sur le soutien aux entreprises qui, malgré leur volonté d'intégrer des enjeux liés à la durabilité, ne savent pas comment le faire sans bouleverser leur modèle économique", conclut Mme Grippa.

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