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Un rassemblement était organisé samedi après-midi à Bruxelles par la communauté iranienne en Belgique, sympathisante du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI). Elle appelle notamment l'Union européenne (UE) à tenir les dirigeants du régime iranien "responsables de crimes contre l'humanité et de génocide".
Dès 14h30, les manifestants se sont regroupés sur la place du Luxembourg. Entre les drapeaux iraniens étaient exposés les portraits des nombreuses personnes exécutées en raison de leur participation aux manifestations il y a deux ans. "À l'occasion du deuxième anniversaire du soulèvement de 2022 en Iran, rendons hommage aux martyrs", pouvait-on lire sur une pancarte.
Cette mobilisation prend place deux ans après le début des manifestations qui ont ébranlé le pays à la suite de la mort de Mahsa Amini. Cette jeune Kurde iranienne est décédée en détention trois jours après avoir été arrêtée par la police iranienne des mœurs pour ne pas avoir porté le voile. Cette mort a déclenché un mouvement de protestation contre les exécutions arbitraires en Iran.
Malgré l'arrivée d'un nouveau président réformiste, Masoud Pezeshkian, à la tête du pays depuis le 28 juillet, le régime iranien poursuit ces exécutions, expliquent les organisateurs. Selon eux, 126 exécutions ont été enregistrées au cours des 30 derniers jours.
Outre l'appel à l'UE et ses pays membres à soutenir la campagne pour arrêter les exécutions en Iran, les manifestants exhortent le Parlement européen à pousser le Conseil de l'UE à désigner officiellement le Corps des gardiens de la révolution islamique, ou "gardiens de la révolution", en tant qu'organisation terroriste. Ces derniers, sous la coupe du guide suprême Ali Khamenei, ont notamment été actifs dans la répression menée contre les manifestations après la mort de Mahsa Ahmini.
