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Environ 200 manifestants se sont rassemblés samedi sur la place de l'Albertine à Bruxelles en soutien au candidat des élections présidentielles du Vénézuela, Edmundo Gonzàlez Urrutia. Le président qui se présentait à sa réélection, Nicolás Maduro, est sorti vainqueur du scrutin dimanche dernier, dont le résultat a été critiqué dans le pays comme à l'étranger.
Les protestataires réunis à Bruxelles ont exprimé leur soutien au candidat de l'opposition et ont "condamné la tentative de fraude du régime pour rester au pouvoir". Ils ont également affirmé que les élections se sont déroulées "sans réelle forme d'observation internationale", "en violation des lois électorales en vigueur". Les manifestants voulaient également montrer qu'ils ne craignent pas les menaces d'arrestation des leaders de l'opposition. "Les Vénézuéliens vont continuer à se battre jusqu'à atteindre la liberté tant attendue", ont-ils affirmé.
Les résultats de l'élection présidentielle, confirmés par le conseil national électoral, ont indiqué que Nicolas Maduro a reçu 51,9% des voix, tandis que 43% d'entre elles étaient en faveur d'Edmundo González.
À l'échelle internationale, nombreux ont été ceux à émettre des doutes sur le déroulé du scrutin en dénonçant une "fraude électorale". La Colombie, le Brésil ou le Mexique ont notamment exprimé leur scepticisme à propos du résultat et le Pérou ainsi que l'Argentine ne le reconnaissent pas. Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a quant à lui évoqué "des preuves incontestables" d'une victoire de l'opposition. L'UE a également indiqué qu'elle ne reconnaissait pas le résultat.
L'opposition vénézuélienne est descendue dans la rue en grand nombre la semaine dernière. Selon diverses sources, entre 10 et 20 manifestants ont été tués à la suite de la répression gouvernementale. Le président réélu a évoqué une violence criminelle provoquée par l'opposition et a également dénoncé un "coup d'État mené par les États-Unis et l'extrême-droite internationale".