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Entamer des discussions sans majorité côté flamand est un "dangereux précédent"

Entamer des discussions budgétaires en Région bruxelloise sans encore disposer d'une majorité côté néerlandophone est un "dangereux précédent", a réagi mardi Benjamin Dalle, le chef de file CD&V dans la capitale.

"J'ai dit clairement en juin que le CD&V ne dépannerait pas l'arc-en-ciel sortant de la majorité flamande (à Bruxelles). Contrairement à ce qu'affirment certains, cela n'a rien à voir avec d'éventuels mandats ou fonctions", a commenté M. Dalle, interrogé par Belga.

"Le problème, c'est que nous ne pouvons pas soutenir la vision que l'arc-en-ciel a pour Bruxelles. Tant au niveau de la propreté, de la sécurité, du respect pour la langue néerlandaise, de l'emploi que du budget. Pour tous ces sujets, les ambitions du CD&V ne correspondent pas à la majorité en place."

"Vu que nous ne pourrons pas, en tant que quatrième parti, peser pour nous débarrasser de manière radicale de la politique (menée par le précédent gouvernement, NDLR), nous avons déjà communiqué de longue date notre choix à la formatrice néerlandophone", a ajouté M. Dalle.

Le fait que des discussions commencent à Bruxelles sans qu'une majorité flamande n'ait été rassemblée constitue à ses yeux un "dangereux précédent" pour la gestion de la Région bilingue. M. Dalle y voit en outre "un manque de respect pour les Néerlandophones de Bruxelles".

Cieltje Van Achter, la cheffe de file de la N-VA, n'a pas souhaité commenter mardi l'ouverture de discussions entre les six partis.

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