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Les prix du gaz et du mazout deviennent de plus en plus cher. Certaines personnes cherchent donc des alternatives. Est-ce que le bois peut en être une ? Stricto senso au prix par KWh se chauffer aux pellets est et reste concurrentiel. Aujourd’hui, le prix des pellets atteint 7 à 8 centimes par kWh, comparé au gaz qui avoisine les 12 cents/kWh et au mazout qui tourne autour des 11 cents/kWh). Beaucoup de ménages l’ont compris et choisissent l’option de chauffer la pièce principale de la maison à l’aide d’un poêle à pellets. C’est un chauffage d’appoint idéal. Et si la maison ou l’appartement n’est pas trop grand, cela peut constituer une base de chauffage pour une bonne partie de l’année.
Le prix des pellets peut pourtant augmenter aussi. En janvier, les pellets étaient encore aux alentours de 5,2 cents en moyenne. Ils ont donc pris presque 50% d’augmentation. Justement à cause de la demande en hausse pour ce type de chauffage. Si la demande a augmenté, les prix augmentent. Tout comme les prix de tout ce qui permet de fabriquer des pellets.
En ce qui concerne le poêle à bois, il nécessite un chargement régulier, pas idéal donc pour la nuit … alors que le poêle à granulé à une autonomie d’au moins 24 heures. Le poêle à bois est aussi plus compliqué à allumer. On peut aussi programmer le poêle à pellets. Cependant, le poêle à bois n’a pas d’électronique, il est plus fiable. Sa chaleur est aussi plus intense, ce qui impose une distance de sécurité plus grande que le poêle à pellets. Ce dernier distribuant aussi mieux la chaleur et étant plus performant. Enfin, c’est plus facile d’acheter des buches que des pellets qui doivent répondre à certaines normes.
Les coûts d'installation sont sensiblement les mêmes que l’on parle d’un poêle à bois ou d’un poêle à granulés. Un apport en air et une évacuation des fumées sont nécessaires pour les deux types de chauffage.
Le bois est donc un combustible idéal ?
Le bois peut-être une solution, mais à condition de ne pas brûler n’importe comment. Il faut que la combustion se fasse de manière optimale sinon on gaspille le pouvoir calorifique des bûches et on pollue. Car, à côté du CO2, le bois mal brûlé va émettre trop de particules fines, de la suie, des oxydes d’azote, des hydrocarbures et des composés organiques volatils.
Selon ValBiom, il faut suivre les règles suivantes : opter pour un appareil moderne, à double ou triple combustion. Le faire installer par un professionnel. Et n’utiliser que des combustibles de qualité : des bûches bien sèches ou des pellets certifiés.
Les granulés de bois sont fabriqués au départ de résidus de coupe et de travail du bois, tels que de la sciure ou des copeaux. Aucun arbre n’est donc normalement coupé spécifiquement pour produire des pellets. Les résidus de bois qui entrent en compte dans la fabrication des granulés de bois peuvent venir d’un peu partout dans le monde. Cependant, certains producteurs veillent à utiliser du bois issu de forêts locales, afin de limiter l’empreinte environnementale de la fabrication des pellets. Il s'agit donc de se renseigner, et de poser la question de l'origine du pellet.