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Selon l'ambassadrice ukrainienne aux États-Unis, Oksana Markarova, la Russie aurait fait usage lundi de bombes à effet de souffle massif, ou armes thermobariques. La ministre de la Défense, Ludivine Dedonder, réagissait ce matin à l'utilisation de cette bombe. "On a entendu certains témoignages ces derniers jours qui parlaient déjà de l'usage de certaines bombes qui sont interdites", indiquait-elle.
Comme l'explique le média Korii, une filiale de Slate, ces armes ont la particularité de pulvériser un aérosol explosif, qui, lors de la détonation, aspire et brûle l'oxygène environnant. Concrètement, la température grimpe à près de 3.000°C. Cette arme créé alors un effet de surpression, entraînant une puissante explosion qui s'avère particulièrement dévastatrice.
Les armes thermobariques détruisent, en un instant, une zone de plusieurs centaines de mètres de rayon. Elles vaporisent au passage le corps humain, par combustion de l'oxygène. Il s'agit de la plus puissante arme non nucléaire au monde.
Les dégâts sont similaires à ceux de la double explosion de 2020 dans le port de Beyrouth, au Liban. Une explosion dont le souffle a été ressenti à plus de deux cents kilomètres. Elle avait causé la mort de 214 personnes et blessé 6.500 autres.
