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Un an après les attentats du 7 octobre, Amnesty souligne l'urgence d'un cessez-le-feu

L'ONG Amnesty International souligne lundi qu'il est "plus urgent que jamais d'obtenir un cessez-le-feu et la libération des otages" un an, jour pour jour, après les attentats du 7 octobre du Hamas en Israël et l'offensive israélienne dans la bande de Gaza qui a suivi.

"Tandis que la guerre fait rage, sans qu'une issue ne soit en vue, la nécessité d'instaurer un cessez-le-feu et de respecter le droit international et les droits de toutes les victimes à la vérité, à la justice et à des réparations, se fait plus pressante que jamais", avance la secrétaire générale d'Amnesty International, Agnès Callamard. "C'est une honte et un échec collectif de l'humanité qu'un an après on attende toujours un cessez-le-feu et la libération des otages. De telles atrocités n'auraient jamais dû être commises, et encore moins être autorisées à se poursuivre", déplore-t-elle.

Elle note que la date du 7 octobre rappelle l'urgence de "s'attaquer aux causes profondes du problème", de cesser de fournir des armes à toutes les parties et de mettre un terme à l'impunité dont jouissent les forces israéliennes, le Hamas et les autres groupes armés "qui piétinent le droit international sans craindre la moindre conséquence".

L'ONG demande donc un cessez-le-feu immédiat, la libération immédiate et sans condition de tous les otages civils retenus en captivité par le Hamas et d'autres groupes armés ainsi que la libération de tous les Palestiniens détenus illégalement par Israël.

Le 7 octobre 2023, le Hamas et d'autres groupes armés palestiniens ont lancé des attaques dans le sud d'Israël, tuant environ 1.200 personnes et prenant 250 civils en otages. L'armée israélienne a alors décidé de riposter et de mener une offensive dans la bande de Gaza, qui a causé plus de 41.500 décès et déplacé 1,9 million de personnes jusqu'à présent.

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